Kim Kardashian est-elle sur le point d’enfin obtenir justice ? Près de neuf ans après s’être fait braquer lors d’un séjour parisien, la star américaine a tenu à revenir à Paris, où s’est ouvert le procès de ses agresseurs le 28 avril dernier.
Ce mardi 13 mai 2025, la femme d’affaires de 44 ans est arrivée à la cour d’assises avec sa mère, Kris Jenner, pour témoigner du traumatisme que lui a causé ce vol à main armée et quelque peu changé la vision qu’elle avait de notre capitale. "Bonjour, je m'appelle Kim Kardashian. Je remercie les autorités françaises de m'avoir permis de me présenter devant vous afin de faire entendre ma vérité", a-t-elle commencé, selon une journaliste de Voici, présente sur place.
Kim Kardashian a d’abord expliqué combien elle aimait Paris avant cette sombre soirée d'octobre 2016, qui l’a marquée à vie.
J’étais à Paris pour la Fashion Week, j’adore cette ville. Ça m’arrivait de me réveiller même en pleine nuit pour me balader dans les rues de Paris. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville auparavant. On faisait du lèche-vitrine, on prenait un chocolat chaud. Tout a basculé lors de ce moment.
Submergée par l’émotion, l’ex-femme de Kanye West n’a pu retenir ses larmes durant sa prise de parole et s’est même excusée de pleurer.

Un souvenir traumatisant
Car les faits présumés font froid dans le dos. En effet, dans la soirée du 2 octobre 2016, cinq individus déguisés en faux policiers ont fait irruption dans l’appartement où séjournait Kim Kardashian et lui ont dérobé pour près de 10 millions de dollars en bijoux, sous la menace d’une arme à feu. Pour mieux accomplir leur méfait, les voleurs ont ligoté la mère de famille et l’ont bâillonnée avec du ruban adhésif, avant de l’isoler dans la salle de bain. Kim Kardashian a réussi à se libérer après le départ des malfaiteurs et a pu contacter les autorités.
Heureusement pour la quadragénaire, la police française a fait preuve d'une grande efficacité et une partie de ses biens a pu être retrouvée. Trois mois seulement après le braquage, les enquêteurs se saisissaient de centaines de millions d’euros chez les suspects. Mais le préjudice moral est visiblement toujours aussi vif.
Le 9 janvier 2017, 17 personnes ont été placées en garde à vue, soupçonnées d’avoir joué un rôle de près ou de loin dans ce home-jacking, qui a fait les choux gras de la presse internationale. Ceux qui ont été surnommés "les papys voleurs", en raison de leur âge avancé, sont finalement dix à devoir comparaître devant la justice, tous en liberté sous contrôle judiciaire.
Les juges veillent au grain
Parmi eux figure Yunice Abbas, récidiviste déjà condamné en 2006 pour des faits de nature criminelle. Entendu à la barre le 29 avril dernier, le malfrat de 72 ans, qui avait écrit un livre intitulé "J’ai séquestré Kim Kardashian", a affirmé n’avoir rien touché des droits d’auteur de son ouvrage, co-écrit avec le journaliste Thierry Niemen. "Le livre devait sortir pendant le procès, et des petits malins ont voulu le sortir avant", a assuré celui qui dit souffrir de la maladie de Parkinson et de perte de mémoire.
Les droits d'auteur ont été saisis immédiatement. Je ne suis pas un modèle, absolument pas. Je ne me considère pas comme un héros, je suis tout le contraire. (…) Quand j'étais incarcéré à Fresnes, on ne parlait que de ça, à la télé, à la radio. Quand je suis sorti, je voulais donner ma version. J'aurais dû attendre le procès, c'est vrai. J'ai fait une erreur mais je suis un enfant de la rue, je n'ai pas de culture.
A-t-il déploré.
Les prévenus, dont la plupart était déjà bien connue des services de police, devraient connaître l'issue de leur sort d'ici la fin du mois de mai.