Après avoir tourné la page de France Télévisions, où il aura marqué plusieurs générations de téléspectateurs pendant plus de trois décennies, Olivier Minne s’est lancé un nouveau défi en rejoignant le groupe M6. Une transition réussie, marquée par le retour remarqué du Maillon Faible, qu’il anime désormais.
L’animateur ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là. Le lundi 22 décembre, il sera aux commandes d’un nouveau jeu, Pandore, diffusé en prime time. Il sera également présent lors de la soirée du 31 décembre sur M6, aux côtés d’Élodie Gossuin. Un emploi du temps chargé, reflet d’un nouvel élan professionnel qu’il accueille avec enthousiasme.
Entre Paris et Los Angeles : Olivier Minne entre deux pays
Pour autant, Olivier Minne reste mesuré lorsqu’il évoque son départ de France Télévisions. Hors de question pour lui d’alimenter la polémique. «Je ne polémique pas avec eux. Cela faisait trente-six ans que j’y étais, avec des hauts et des bas. Ce qui compte pour moi, c’est ce qui m’arrive maintenant», confie-t-il simplement.
S’il se montre discret sur certains aspects de sa vie, l’animateur a néanmoins accepté d’évoquer ce qui l’anime loin des plateaux. Entre la France et la Californie, il a trouvé un équilibre précieux. Los Angeles occupe une place particulière dans son parcours. «La Californie est une terre de renaissance pour moi. C’est là où je me suis remis en selle avec moi-même en 2002. Cette terre m’a injecté du bien-être, de l’énergie à une époque où j’avais perdu espoir», explique-t-il. Un refuge essentiel après une période de doute marquante, durant laquelle il pensait sa carrière arrivée à son terme.
Pour autant, Olivier Minne n’oppose pas ses deux vies. Il affirme ressentir «aussi beaucoup de bonheur à être en France». De la Californie, il retient avant tout l’inspiration et l’ouverture. «C’est la terre de l’amour, de la culture, de l’écriture. C’est la terre des rencontres improbables», souligne-t-il avec tendresse.
Olivier Minne revient sur ses amours
Cette réflexion l’amène naturellement à évoquer l’amour, un sujet qu’il aborde avec pudeur depuis qu’il a révélé son homosexualité en 2017. Avec le recul, sa vision a évolué. «Je suis un amoureux tranquille. Je ne suis pas un amoureux de la démesure et je pense que ce n’est pas plus mal. Jeune, j’ai été esclave de mes passions et je me suis rendu compte qu’elles étaient parfois de mauvaises conseillères. J’ai essayé de les domestiquer et ça semble aller à l’autre et aux autres», confie-t-il.
Olivier Minne parle également d'«amitiés amoureuses». Une notion qui lui est chère et qu’il considère avec profondeur. «Je me demande même si l’amitié ne demande pas encore plus d’exigence que l’amour», affirme celui qu n'a jamais eu d'enfants et pense qu'il existe d'autres manière d'exprimer l'amour.