En avril 2018, Emilie Fiorelli a eu le bonheur de devenir maman en accueillant la petite Louna, née de son histoire avec le footballeur M'Baye Niang. Deux ans plus tard, au mois d’août, c’est Farrell qui pointe le bout de son nez.
Suivie par plus de 917 000 personnes sur son compte Instagram, Emilie Fiorelli n’hésite pas à se confier à sa communauté. Après avoir remporté la saison 9 de Secret Story en 2015, elle s’est éloignée du milieu de la télé-réalité mais pas de celles et ceux qui ont décidé de la suivre sur les réseaux sociaux.
Emilie Fiorelli en colère face à la violence subie par sa fille : "Mon cœur s’est littéralement fendu en deux"
C’est malheureusement pour une bien triste raison qu’elle a récemment pris la parole. Elle a déclaré avoir été reçue par la directrice de l’établissement scolaire de sa fille après avoir appris que celle-ci était victime de harcèlement à seulement 7 ans.
Si Emilie Fiorelli savait que sa fille avait déjà rencontré quelques soucis avec d’autres enfants, elle avait voulu se montrer pédagogue et calme en allant directement voir les personnes concernées.
“Je n’ai pas souhaité à chaque fois en faire des dramas. (...) J’avais demandé à Louna, à plusieurs reprises, d’arrêter d’exagérer. (...) C’est malheureux mais il a fallu que sa copine, que je remercie (...), ait eu le courage de tout raconter à sa maman qui m’a appelée”.
C’est grâce à cet appel qu’Emilie Fiorelli a pu pleinement prendre conscience de la gravité de ce qu’il se passait réellement.
“Aujourd’hui ils l’ont jetée par terre et il lui ont mis une gifle et ils lui ont arraché la boucle d’oreille. (...) Mon cœur s’est littéralement fendu en deux”, a-t-elle confié en apprenant cela.
Sa fille, alors chez ses grands-parents, ne lui a d’abord rien dit au téléphone avant de révéler ce qu’il s’était passé sous l’insistance de sa mère.
“Elle m’a dit : ‘En fait maman, il m’a pas arraché la boucle d’oreille, c’est que sa gifle elle était trop forte’”.
Emilie Fiorelli face au racisme que connaît sa fille Louna
S’imaginer que sa fille avait reçu une gifle “forte au point de lui péter sa boucle d’oreille” a été un véritable crève-cœur pour la jeune maman.
“Je ne tolère aucune violence, qu’elle soit physique ou verbale. Mais je vous avoue la violence verbale, ça résonne en nous, ça reste, ça crée des complexes etc. La violence physique, au regard d’une maman, ça m’a mis hors de moi”.
Emilie Fiorelli a également souligné la violence des remarques racistes reçues par sa fille et les conséquences psychologiques que cela entraîne chez elle.
“Quand on dit à ma fille : ‘Tu es noire’ et que le soir, je la douche, elle se frotte la peau en me disant ‘je veux devenir blanche’. Ça me met le démon”.
Elle valorise toujours sa fille et sa couleur de peau. Malgré tout, les remarques acerbes de ses camarades lui font naître des complexes.
“J’ai enlevé le pèse-personne à la maison parce qu’elle se pesait. Il y a des gosses qui lui ont dit ‘t’es grosse’. C’est le Roquefort qui dit au Camembert tu pues. La personne qui ose lui dire qu’elle est grosse n’est pas mince non plus”.
Emilie Fiorelli souhaite beaucoup de courage à celles et ceux qui, comme elle, vivent une telle situation.
Alex V.