Le célèbre chanteur français Calogero, qui est à l'origine des titres comme En apesanteur, Face à la mer, Si seulement je pouvais lui manquer ou encore Un jour au mauvais endroit, laisse de côté la musique (pour quelque temps) afin de se lancer dans un nouveau projet : l'acting.

En effet, l'artiste va jouer la comédie pour la première fois à la télévision. Les téléspectateurs de M6 pourront le retrouver le 12 septembre au cœur de la fiction intitulée Respire. Cette nouvelle expérience d'interprétation a réveillé en lui de vieux souvenirs. Il s'est confié à ce sujet, à nos confrères de Télé Magazine.

Calogero joue la comédie

Dans ce téléfilm, le chanteur interprète Raphaël, un prof de musique assez spécial qui soutient une adolescente de 16 ans rêvant d’être chanteuse et victime de harcèlement scolaire. Cette dernière est incarnée par la jeune Charlie Loiselier, finaliste de la toute première saison de The Voice Kids sur TF1.

Cette fiction, librement adapté de l'autobiographie Frôler les murs de la chanteuse Tessæ, sera suivie d'un débat avec notamment le ministre de l’Éducation Nationale, Gabriel Attal. De son côté, Calogero a enfin brisé le silence sur le calvaire qu'il avait, lui aussi, enduré à l'école durant sa jeunesse.

Il a réveillé des choses en moi, qui étais aussi en échec scolaire. Tout est parti du primaire, un jour où une prof m’a donné une violente paire de claques parce que je ne mettais pas les points sur les 'i' ! C’est peut-être pour ça que j’ai été en échec toute ma scolarité. Sans compter le harcèlement et les violences. Le collège Pablo-Picasso, à Échirolles, était un établissement avec des cas difficiles. Je m’y suis fait casser la gueule deux fois.

A-t-il confié dans les colonnes de Télé Magazine

Victime de harcèlement scolaire

Très longtemps, Calogero a fait le choix de garder ce passé douloureux secret. En effet, ses quatre enfants, Nina, Romy, Pio et Rita ignoraient cette partie de sa vie.

Longtemps, je leur ai caché. Même s’il y avait des petits indices détournés dans certaines de mes chansons, Stylo vert par exemple où un père tait à ses fils son analphabétisme pour qu’ils ne baissent pas les bras.

A-t-il expliqué, avant de révéler pourquoi il avait décidé de ne pas se confier à cœur ouvert.

J’ai été dans cette démarche avec mes enfants : je ne voulais pas leur dire ce que j’avais subi car j’avais peur qu’ils ne travaillent plus à l’école.