Hawa C. 
C’est l’histoire d’un drame conjugal qui a défrayé la chronique dans les années 2000. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, une violente dispute a éclaté entre Marie Trintignant et Bertrand Cantat, qui vivaient une liaison tumultueuse depuis plus d’un an. Rouée de coups par l’ex-leader du groupe Noir Désir, l’actrice de 41 ans est décédée le 1er août 2003 d’un œdème cérébral après cinq jours de coma, le lendemain de son rapatriement en France depuis la Lituanie, où se sont déroulés les faits.
Bertrand Cantat a été jugé à Vilnius en 2004, où il a été reconnu coupable de meurtre commis en cas d’intention indirecte indéterminée (l’équivalent de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner dans le droit français) et condamné à huit ans de prison. Six mois plus tard, il a été transféré à la prison de Muret, près de Toulouse, avant de bénéficier d'une liberté conditionnelle pour bonne conduite en octobre 2007.
Un homme toxique ?
À sa sortie de prison, Bertrand Cantat est retourné vivre avec Krisztina Rády, la mère de ses deux enfants, qu’il avait quittée pour sa relation avec Marie Trintignant, elle-même encore mariée à Samuel Benchetrit. Bien qu’elle ait été éconduite alors qu’elle attendait leur deuxième enfant, l'interprète de formation et femme de lettres d’origine hongroise s'est montrée loyale son mari, assurant n’avoir "jamais subi de violences de {sa} part".
"Au contraire, dans ses rapports privés comme publics, il privilégiait la discussion, le fait de comprendre certaines choses dans la vie d'un couple", avait-elle déclaré à la barre, lors du procès. Mais tout cela n’aurait-il été que de la poudre aux yeux ? Car le 10 janvier 2010, Krisztina Rády mettait fin à ses jours par pendaison, à son domicile de Bordeaux.
Bertrand Cantat de nouveau face à la justice ?
En mars dernier, Netflix a dévoilé De rockstar à tueur : le cas Cantat, un documentaire en trois épisodes qui revient sur la mort tragique de Marie Trintignant et le traitement médiatique de cette affaire. Au cours du reportage, la lettre d'adieux laissée par Krisztina Rády est également évoquée et sonne comme un appel à l’aide qui n’aurait pas été entendu.
Merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de souffrance.
Avait-elle écrit avant de commettre l'irréparable.
Des mots qui auraient motivé le parquet de Bordeaux à rouvrir l’enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de sa mort. Cependant, contre toute attente, les parents de la défunte s'y sont fermement opposés, comme l'a indiqué leur avocat.
Aujourd’hui les parents souhaitent l’apaisement et ne comprennent pas l’acharnement concernant ce dossier. Notamment en prétendant que leur gendre aurait commis un suicide forcé.
A déclaré Me Tibor-Louis Leh, dans un communiqué transmis à l’AFP.
L’homme de loi évoque d’ailleurs une autre lettre écrite par Krisztina Rády, actuellement en possession de ses clients et dans laquelle leur fille "ne fait aucune allusion à Bertrand Cantat". En revanche, elle mentionne "un contentieux financier d’ordre professionnel".
Le chanteur fait profil bas
Désormais âgé de 61 ans, Bertrand Cantat a refait sa vie avec une jeune femme dont l'identité demeure inconnue et qui aurait un lien surprenant avec son fils. D’après les informations de Paris Match, le couple réside dans la maison isolée de l’artiste, située à Moustey, au cœur des Landes.
Interrogé au sujet de la star tristement célèbre, le buraliste du village a fait savoir qu'elle serait au bord du gouffre.
Il ne sort plus de chez lui. C’est sa compagne qui vient acheter les cigarettes. Elle-même dit qu’il est complètement déprimé, qu’il ne veut même pas aller dans le jardin.