L'affaire Gérard Depardieu continue de faire des vagues. Après avoir accusé l'acteur de viol et d'agressions sexuelles, Charlotte Arnould s'attaque désormais à son entourage. La jeune actrice a déposé plainte contre l'avocat de Depardieu, Me Jérémie Assous, pour des manquements à la déontologie.
Des accusations qui s'accumulent
L'information a fait l'effet d'une bombe. Charlotte Arnould, qui accuse Gérard Depardieu de viol et d'agressions sexuelles, a décidé de ne pas en rester là. Elle a porté plainte auprès de l'Ordre des avocats contre Jérémie Assous, l'avocat de l'acteur. Les griefs sont sérieux : la jeune femme l'accuse de "manquements à la déontologie".
Pour comprendre l'ampleur de la situation, il est crucial de rappeler le contexte. Charlotte Arnould accuse Gérard Depardieu de faits remontant à 2018. L'enquête est toujours en cours.
Les raisons de la plainte
Mais pourquoi cette plainte contre Me Assous ? Charlotte Arnould reproche à l'avocat plusieurs manquements. Dans un communiqué envoyé à l'AFP, elle a précisé qu'elle visait précisément les manquements "à la délicatesse, la probité, la modération et à la dignité".
La comédienne ne mâche pas ses mots : " Depuis un an, il n'a cessé dans les médias de mentir à mon sujet, de déformer, d'étaler ma vie privée en brisant le secret de l'instruction". Des accusations graves qui mettent en lumière les tensions entre les deux parties.
Pour étayer ses dires, Charlotte Arnould revient sur le procès de mai dernier, lié au film Les Volets Verts. Me Assous, présent lors de l'audience, n'avait pas hésité à qualifier Charlotte Arnould de "menteuse" devant tout le monde. "Il a plaidé sur moi plus longtemps que sur l'une des deux plaignantes dans le procès dit des 'Volets verts' durant presque 20 minutes, 20 minutes d'acharnement", a-t-elle notamment confié.
Des accusations auxquelles Jérémie Assous a répondu auprès de l'AFP : "Les représentants du bâtonnier ainsi que la présidente Isabelle Prévost-Desprez (responsable du pôle pénal du tribunal judiciaire de Paris, qui venait tous les jours à l'audience et avec qui j'échangeais régulièrement) ont considéré que je respectais l'ensemble des règles déontologiques et légales".
L'affaire est désormais entre les mains de la justice.