Samedi 31 mai 2025, le PSG a remporté la finale de la Ligue des Champions face à l’Inter Milan. Si le match décisif s’est déroulé à Munich, en Allemagne, c’est à Paris qu’il semble y avoir eu bien plus de mouvement.

Cette soirée qui devait rassembler a été transformée en cauchemar par de nombreux délinquants ayant pour seul but de saccager la capitale. Les vidéos des débordements ne cessent de circuler sur les réseaux sociaux. 559 personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche et deux personnes ont perdu la vie. Un magasin de chaussures a été pillé et plusieurs voitures ont été prises pour cibles. Le Point affirme que 692 incendies ont été constatés, dont 264 concernant des véhicules.

Manon Marsault : « Il n’y a qu’en France que ça se passe comme ça »

Résidant à Dubaï avec sa famille, Manon Marsault regarde d’un œil distant tout ce qu’il se passe à Paris. C’est bien malgré elle qu’elle est tombée sur plusieurs vidéos des débordements qui ont eu lieu dans l’Hexagone suite au match tant attendu.

« Ça fait des jours que mon algorithme me met des vidéos du PSG. Je n’ai que ça. Je n’ai pas envie d’avoir des vidéos de football dans mon algorithme, mais encore moins de débordements et de trucs qui sont honteux, qui sont à vomir. Des comportements de personnes qui donnent la gerbe » a-t-elle déclaré à sa communauté sur les réseaux sociaux.

« J’ai vu des vidéos, c’est inconcevable, ce n’est pas possible. Il n’y a qu’en France que ça se passe comme ça à ce point-là » a-t-elle ajouté, renforçant ainsi le sentiment d’insécurité en France dont parlent la majorité des influenceurs qui se sont exilés à l’étranger.

Si elle concède qu’il peut y avoir quelques débordements durant de tels événements, elle ne conçoit pas que cela puisse prendre de telles proportions.

« Le pire dans tout ça, c’est que de base, je suis parisienne. Les victoires de football, je les ai fêtées. C’était ce que je préférais quand j’avais 16, 18 ans. Il y a 20 ans en arrière, combien de fois j’allais sur les Champs-Élysées. C’était bon enfant, c’était trop bien. C’était nos meilleurs moments. C’était pas comme ça. Tu compares il y a 20 ans en arrière et maintenant, mais c’est quoi ce délire ? » a déploré Manon Marsault, qui regrette de voir la manière dont les choses ont évolué.

« On dirait que ce ne sont pas les mêmes gens. Je ne comprends pas. C’est quoi le but de faire ça ? C’est quoi le rapport entre “on est contents” et “on fout le bordel” ? »

Des vidéos choquantes

Manon Marsault raconte avoir vu la vidéo d’un homme se faire écraser. Elle a également appris qu’un jeune se serait fait poignarder par une personne qui voulait lui voler sa casquette.

« Après, j’ai envie de dire, c’est tous les deux, trois mois. Quand c’est pas pour un téléphone, quand c’est pas pour une doudoune, c’est pour une casquette. Tout est normal. Sur les vidéos, par contre, on cache le visage de l’agresseur. Ça aussi, c’est normal. Pourquoi ? »

Quant aux personnes qui ont encerclé les deux jeunes filles dans une voiture, en secouant la voiture et cassant ses vitres, elle leur répond : « Vous n’êtes pas des hommes. Vous êtes des gros lâches. Vous imaginez le traumatisme pour ces jeunes filles ? À tout moment, c’est ta cousine, ta sœur dans la voiture. »

Ce qu’elle déplore également, ce sont les commentaires qu’elle a pu lire et qui sont en faveur des agresseurs et des casseurs.

Une chose est sûre, Manon Marsault n’est pas près de revenir vivre en France.