Lors d’une interview accordée à la BBC en mai dernier, le prince Harry s’était montré ouvert à l’idée de retisser des liens avec la monarchie britannique. "J'aimerais me réconcilier avec ma famille. Ça ne sert à rien de continuer à se battre", avait-il confié avec sincérité. Il avait également évoqué la santé préoccupante de son père, désormais âgé de 76 ans, en soulignant l’urgence d’une prise de contact : "La vie est précieuse. Je ne sais pas combien de temps mon père a encore à vivre"

Des conflits de longue date

Cette volonté d’apaisement contrastait avec les tensions persistantes des dernières années, nourries notamment par le retrait du couple Harry-Meghan de la famille royale en 2020, les interviews polémiques, et la publication des mémoires du prince. De plus, la brouille s'était envenimée suite à l’action en justice intentée par Harry après la suppression de sa sécurité policière sur le sol britannique. Selon lui, ce contentieux avait définitivement bloqué les échanges avec son père, qui n’aurait plus répondu à ses appels ni à ses lettres après une brève entrevue en février 2024, à l’occasion du diagnostic de cancer de Charles III.

Une rencontre confidentielle relance les discussions

Selon les informations du Mail on Sunday, une réunion s’est tenue le 9 juillet dernier à Londres entre les représentants de Harry et ceux du roi. Meredith Maines, cheffe de la communication du duc de Sussex, a quitté Montecito pour se rendre dans la capitale britannique, où elle a été aperçue aux côtés de Tobyn Andreae, en charge de la communication royale, dans les salons feutrés de la Royal Over-Seas League, non loin de Clarence House. Liam Maguire, en charge des relations presse du couple Sussex au Royaume-Uni, était également de la partie.

D’après une source proche du dossier, cette rencontre marque un tournant. Un "canal de communication" a été ouvert "pour la première fois depuis des années" Elle précise que les échanges, bien que préliminaires, ont permis d’aborder des sujets sensibles, chacun souhaitant clarifier certains points restés en suspens.

"Il y avait des choses dont les deux parties voulaient parler".

Reste à savoir si cet échange mènera à une réelle réconciliation ou s’il ne s’agissait que d’un échange de courtoisie dans le cadre des obligations protocolaires. Quoi qu’il en soit, ce discret rendez-vous laisse entrevoir une possible désescalade dans une relation père-fils longtemps marquée par la défiance. Et pour beaucoup, ce simple pas en avant suffit déjà à rallumer l’espoir.