Le prince Andrew a donné une interview désastreuse à la BBC, le samedi 16 novembre. Le duc d’York s’est exprimé sur les accusions d’agressions sexuelles à son encontre et sur son amitié avec le pédophile Jeffrey Epstein.

Selon The Times of London, la reine s’est sentie "trompée" par son troisième enfant suite à son entretien télévisé. En effet, elle ne lui avait pas donné son approbation. Le 20 novembre 2019, Elizabeth II a alors démis son fils de ses fonctions royales. Selon le journal, le prince William aurait également joué un rôle important dans l’éviction de son oncle.

Une source a déclaré à The Times of London :

William est de plus en plus impliqué dans les décisions relatives à la monarchie et il n'est pas un grand fan de son oncle Andrew.

Un autre informateur a confié :

 William pense que c’était la bonne chose à faire.

Selon plusieurs sources, Elizabeth II se sent "lésée" par les affirmations selon lesquelles elle avait donné son accord pour l’interview de son fils. La monarque continue toutefois de soutenir le prince Andrew en privé. Cependant, elle a annulé la somptueuse fête pour les 60 ans du duc d’York. Elle donnera plutôt un petit dîner en famille.

Le scandale de trop pour le Prince Andrew

Le prince Andrew est au cœur d'une tempête médiatique depuis le suicide de son ami Jeffrey Epstein. Ce dernier a été retrouvé pendu dans sa cellule en août dernier. Très vite, le scandale a rattrapé le duc d’York, également accusé d'agressions sexuelles sur mineures. Des clichés où le prince était en compagnie d’une des victimes présumées semblaient confirmer les faits. Si les proches du duc assuraient que les photos étaient "trafiquées", le FBI les considérait comme "authentiques". Lors de son interview chaotique, le prince Andrew n’a fait que précipiter sa chute avec des propos loin de convaincre l'opinion publique de son innocence.