Ce lundi 6 juillet 2020, Camélia Jordana a eu l’occasion de revenir sur les propos qu’elle a pu tenir il y a deux mois de ça sur le plateau d’On n’est pas couché. Pour rappel, la jeune chanteuse était revenue sur les violences policières et le racisme qui régnerait au sein de cette profession.

Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait. Aujourd’hui, j’ai les cheveux défrisés, quand j’ai les cheveux frisés je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France.

Avait-elle notamment déclaré

Les dires de l’artiste n’ont pas manqué de faire réagir et quelques jours plus tard, l’afro-américain George Floyd trouvait la mort suite à une interpellation musclée des forces de l’ordre.

C’est sur Europe 1 qu’elle s’est alors exprimée à ce sujet, revenant sur cette sortie médiatique qui a énormément fait parler.

Ce qu’elle pense désormais de ses propos

Toujours très sincère, la jeune femme a bien voulu revenir sur cet épisode et a alors déclaré :

Ayant passé mon confinement de manière très privilégiée chez des amis à Biarritz, au soleil près de la mer et n’ayant que pour seul contact avec Paris et l’Île de France, mon téléphone et donc les vidéos, j’ai vu ce qu’il se passait avec beaucoup de flics… Je ne suis pas contre la police, je suis contre la mauvaise police et il y en a, on l’a vu avec tous ces groupes Facebook…

Elle fait alors référence ici à des groupes Facebook de policiers dévoilés au grand jour dans lesquels ils n’hésitaient pas à échanger des propos violents et racistes.

Lorsque la présentatrice lui a demandé si elle ne trouvait pas les propos qu’elle avait pu tenir avaient un effet globalisant, Camélia Jordana a rétorqué :

Oui mais ça, ce n’est pas grave. C’est un peu comme quand il y a #MeToo qui arrive et que l’on va parler des quelques cas de femmes fabulatrices qui vont inventer des choses… C’est pas grave, quand il y a une parole qui est dite, il y a forcément des choses qui ne vont pas dans le sens de ce que je dis qui se passent… Ça permet à certaines personnes de s’éduquer et de se poser des questions… Si y’a une prise de conscience et que ça ouvre le débat, moi je suis ravie j’ai gagné.