Vincent Lagaf' n'a pas toujours connu une vie heureuse. Abandonné par sa mère, celui qui se prénommait alors Franck a été placé à l'assistance publique. Adopté par un couple qui le prénommera Vincent, le petit garçon a connu de douloureux moments. Dans les colonnes de Télé 2 Semaines, en kiosque ce lundi 20 mars 2023, l'animateur est revenu sur cette période marquante de sa vie. Des années après, l'humoriste est encore très marqué par ce qu'il a vécu.

"On ne guérit pas de sa naissance"

Vincent Lagaf' a eu beaucoup de mal à changer de prénom à l'âge de 3 ans. Aujourd'hui encore, le sexagénaire reconnaît que ce changement d'identité a été "difficile à gérer" :

On vous retire un peu de votre identité. Je pense qu'on ne guérit pas de sa naissance...

Explique l'humoriste, qui avait confié à Sud Radio en novembre dernier qu'il continuait à se retourner dans la rue en entendant son premier prénom.

L'animateur de SOS garage ajoute également avoir eu peu de liens avec ses parents adoptifs qui sont aujourd'hui décédés. Lorsqu'il se rend sur leur sépulture, le sexagénaire n'a "pas l'impression" de rendre visite à ses parents :

Pour moi, ce sont simplement des gens qui m'ont aidé à devenir ce que je suis.

Malgré ces liens d'amour peu présents, l'artiste a réussi à devenir un homme équilibré.

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Des envies d'évasion

Juste après avoir été adopté, Vincent Lagaf' se souvient avoir été "exhibé comme la nouvelle bagnole qu'ils avaient achetée" par ceux qui l'avaient recueilli. Par la suite, l'humoriste s'est toujours senti comme un "bibelot" ou une "attraction" au sein de sa famille. Une situation inconfortable qui lui a donné envie de "fuir" dès l'âge de 13 ans.

Le 23 mars prochain, paraîtra Je m'appelais Franck, le livre autobiographique du sexagénaire. Dans cet ouvrage publié aux éditions XO, l'animateur revient sur son "parcours ponctué d'expériences plus ou moins heureuses". Une vie parfois complexe ponctuée par une bonne dose de résilience.

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