L'interprète d'À Toutes Les Filles a été l'un des premiers à rendre hommage à Johnny Hallyday, lors de l'annonce de son décès le 6 décembre dernier. Il s'était confié au magazine ParisMatch, visiblement très ému :

(...) Johnny se croyait invincible parce qu’il l’a été jusqu’au bout. Il était fantasque et joyeux, mélancolique et lucide, il était Johnny Hallyday. On n’en finira jamais de le raconter, son histoire reste à écrire. 57 ans de règne ininterrompu dans le coeur des français. (...) Les mots que j’écris sont pour Jade et Joy, pour David et Laura, pour Laeticia, pour Sylvie et Nathalie, pour tous ceux qui l’aimaient. (...) Il est dans nos cœurs pour toujours. On s’est écrit cet été, par texto bien sur, modernité oblige, j’ai archivé son message. Quelques mots d’amitié. Tu avais raison d’avoir peur de la nuit, Johnny, la nuit t’a emporté mais le jour qui se lève, te rend à la lumière à jamais.

"Avoir écrit pour Johnny a changé ma vie"

Didier Barbelivien s'est confié au magazine TéléStar et est revenu sur les rencontres importantes qui ont marqué sa carrière. Le parolier, qui était un proche du Taulier, ne comprend cependant pas sa décision d'avoir déshérité ses deux aînés David et Laura. Il avoue être dans "l'incompréhension" :

Je veux bien défendre la veuve et l'orphelin, mais tous les orphelins. Je comprends qu'il faut protéger Mme Hallyday et ses deux enfants mais ses deux enfants également, même s'ils sont adultes.

D'ailleurs, étant lui-même père, l'artiste ne se voit pas priver ses enfants de leur héritage :

Je n'imagine pas une seule seconde que mon fils de 36 ans n'ait pas droit de regard sur ce que je laisserai.

Il avait déjà regretté ce choix au micro de la radio Europe 1 :

Ça me laisse une impression de malaise. C'est quelque choses que je ne comprends pas. Car dans le monde qui est le mien, on ne déshérite pas ses enfants. On ne leur retire pas le droit moral, attaché à la mémoire de leur père. Je ne comprends pas ce truc rigide.