Marcus Thuram a de quoi s’en vouloir. Fils de Lilian Thuram, il est lui aussi footballeur professionnel. Comme son père avant lui, Marcus Thuram s’en sort très bien. Mais samedi 19 décembre 2020, le jeune joueur de 23 ans a dérapé. Lui qui évolue dans le club allemand de Mönchengladbach a reçu Hoffenheim pour un match de Bundesliga, le championnat national allemand.

Au cours de celui-ci, une dispute a éclaté entre Marcus Thuram et Stefan Posch, défenseur d’Hoffenheim. Au cours de celle-ci, Marcus Thuram a craché au visage de son adversaire de manière délibérée en pleine pandémie de Covid-19. Une action qui lui a valu un carton rouge et donc une expulsion directe du terrain.

Une sanction exemplaire pour Marcus Thuram

En plus de cela, d’autres sanctions sont tombées pour le jeune joueur. Son club lui a infligé une amende record à la hauteur d’un mois de salaire, soit 150 000 euros qui iront directement à une oeuvre de charité. Et la Fédération allemande de football n’y est elle non plus pas allée de main morte niveau punition du joueur.

 Marcus Thuram durant l'incident l'opposant à Stefan Posch @Reuters
Marcus Thuram durant l'incident l'opposant à Stefan Posch @Reuters

Le 21 décembre, elle a décidé d’imposer à Marcus Thuram le paiement d’une amende de 40 000 euros ainsi que 5 matchs de suspension. Un match de suspension avec sursis valable pendant un an complète cette sanction.

Pas de matchs jusqu'en janvier

Dès le soir du match donc le 19 décembre, le joueur a publié des excuses sur ses réseaux sociaux. Il a ainsi écrit :

Aujourd’hui, quelque chose est arrivé qui n’est pas dans mon caractère et ne doit jamais se produire. J’ai réagi à un adversaire d’une mauvaise manière et quelque chose est arrivé de manière accidentelle et non-intentionnelle. Je m’excuse auprès de tous, auprès de Stefan Posch, de mes adversaires, de mes coéquipiers, de ma famille et auprès de tous ceux qui ont vu ma réaction. J’accepte bien sûr toutes les conséquences de mon geste.

Le manager de Mönchengladbach a décrit le jeune joueur comme « complètement dévasté » par son geste. Il va avoir jusqu’au mois de janvier pour réfléchir à celui-ci.