La célébrité peut présenter son lot d’avantages comme d’inconvénients. En effet, certaines personnalités sont victimes d’arnaques, quand leur image n’est pas parfois utilisée à des fins malveillantes de la part d’individus mal intentionnés. Il y a quelques mois, Karine Le Marchand alertait sa communauté à propos d’une publicité qui vantait les résultats d’une capsule amincissante en utilisant ses photos : "Je ne vends rien ! C’est de la m*rde !", avait fait savoir sur Instagram l’animatrice de L’Amour est dans le Pré.

Et elle n’est pas la seule à avoir été victime de sa notoriété. Comme on a pu l’apprendre dans les colonnes du Parisien paru ce 9 février 2023, l’identité de Wilfried Mbappé, le père de Kylian Mbappé, a été usurpée par un individu qui souhaitait faire une demande de régularisation auprès des préfectures de la Seine-et-Marne, des Yvelines ainsi que celle des Hauts-de-Seine.

Kylian Mbappé @GettyImages
Kylian Mbappé @GettyImages

Une tentative infructueuse

Selon les informations du quotidien, les faits remontent aux mois de décembre et janvier dernier. Un homme de 48 ans a contacté les préfectures susmentionnées, tentant de se faire passer pour le père de Kylian et Ethan Mbappé, afin de faire une demande de régularisation pour un couple d'origine algérienne. Le faussaire a usé de plusieurs techniques pour atteindre son but.

Il a ainsi fait parvenir un document avec un entête du PSG et imité la signature du père du champion du monde 2018. Il s’est également entretenu au téléphone avec un agent administratif, se présentant comme Wilfried Mbappé. Hélas pour lui, il n’a pas réussi à bluffer son interlocuteur, qui connaissait très bien la voix du père de famille puisqu’il avait déjà échangé avec ce dernier auparavant.

Une peine de prison ferme

Suspectant une tentative de fraude, l’agent de l’administration s’est empressé de contacter les autorités. Rapidement interpellé, l’accusé a reconnu les faits et exprimé ses regrets à la barre. Pour sa défense, il a expliqué avoir effectué cette démarche frauduleuse comme une bonne action bénévole. Mais pas de quoi attendrir le juge, qui a condamné le bon samaritain à dix mois de prison ferme.