Installé à Florence avec son épouse et leurs cinq enfants depuis le mois d’août 2019 Franck Ribéry ne semblait pas regretter ses dix ans passés au Bayern de Munich. Mais le cambriolage dont il a été victime dans la soirée du 5 juillet dernier pourrait tout changer. Le footballeur a en effet laissé planer le doute quant à son avenir en Italie :

Je cours toujours après le ballon parce que c'est passionnel. Mais passion ou non, ma famille passe avant tout, et nous prendrons les décisions nécessaires à notre bien-être.

A-t-il confié dans une vidéo publiée sur Twitter.

Dimanche dernier, de retour d’un match à Parme, dont son équipe est sortie victorieuse, le trentenaire a découvert que sa villa avait été cambriolée :

Au retour de cette victoire contre Parme (2-1 pour la Fiorentina), je suis rentré chez moi. Ce 'chez moi' en Italie, pays dans lequel j'ai décidé de poursuivre ma carrière après tant de belles années à Munich. Voilà ce que j'ai découvert...

Explique-t-il en filmant l’étendue des dégâts.

Alors oui, ma femme a perdu quelques sacs, quelques bijoux, mais al Hamdulillah, ce n'est pas l'essentiel. Ce qui me choque, c'est cette impression d'être à poil, d'avoir le froc baissé et ça, ça ne passe pas, je ne l'accepte pas.

A-t-il continué.

Sa famille à Munich au moment des faits

Heureusement son épouse Wahiba et leurs cinq enfants étaient dans leur maison de Munich ce soir-là :

Grâce à Dieu, ma femme et mes enfants étaient en sécurité, à Munich, mais comment avoir confiance aujourd'hui ? Comment me/nous sentir bien ici aujourd'hui, après ça ?

S’interroge Franck Ribéry.

Dans une récente story Instagram, Wahiba, sous le choc a publié un long message en italien :

Si vous saviez combien j’aime Florence, cette ville qui nous a accueillis si chaleureusement. J’aime toutes les personnes que nous avons rencontrées depuis notre arrivée. Mais je suis blessée en tant que femme, en tant qu’épouse, et en tant que mère. C’est vrai, nous ne sommes ni les premiers, ni les derniers à qui une telle chose arrive, mais j’ai le droit d’être triste et d’avoir peur. Que se serait-il passé si nous avions été à la maison ? (…)

La famille quittera-t-elle ce pays dans lequel elle se sentait si bien jusque-là ?