Il y a six ans, Oscar Pistorius avait été reconnu coupable du meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp. Éligible à la libération conditionnelle, le sportif pourrait bientôt sortir de prison.

Alors qu'il était considéré comme un véritable héros en Afrique du Sud, Oscar Pistorius a dévoilé son côté obscur. En 2013, au matin de la Saint-Valentin, le sportif tue sa compagne, Reeva Steenkamp. Initialement emprisonné pour six ans, il est finalement condamné à 13 ans et 5 mois, à la suite d'un procès en appel.

 Oscar Pistorius, Reeva Steenkamp @Keystone
Oscar Pistorius, Reeva Steenkamp @Keystone

Oscar Pistorius bientôt libre ?

Après six ans passés derrière les barreaux, Oscar Pistorius serait éligible à la libération conditionnelle, d'après les informations du Daily MailSelon une procédure mise en place en Afrique du Sud, le médaillé olympique devrait rencontrer les parents de la victime. Au cours de cet échange, l'accusé "doit reconnaître et prendre conscience" de ses actions. De plus, le processus donne l'opportunité aux deux parties de "se réconcilier et de s'excuser".

Et pourtant, le porte-parole du département chargé de l'affaire, a indiqué, qu'ils n'étaient "pas encore là" dans ce processus. "Il y a la question du dialogue victime délinquant qui doit avoir lieu avant que son profil puisse être présenté à la commission des libérations conditionnelles. C'est un processus assez sensible et émotionnel", a-t-il déclaré.

Un long processus

Par l'intermédiaire de leur avocate, Barry et June Steenkamp, ont annoncé qu'ils "aimeraient participer au dialogue victime-accusé". En 2018, la mère du mannequin avait affirmé qu'elle avait pardonné à Oscar Pistorius.

Un processus désormais reporté, comme le confirme l'avocate du couple. Et pourtant, la commission devait discuter du sort du sportif à la fin du mois d'octobre.

Il est éligible à la libération conditionnelle depuis juillet de cette année. Mais parce que certaines exigences n'étaient pas remplies, ils ont arrêté le processus et ils devront s'assurer d'avoir les rapports nécessaires.

Pour autant, Me Tania Koen a confirmé que cela ne signifiait pas qu'il a "automatiquement le droit d'être libéré sur parole". Oscar Pistorius devra encore prendre son mal en patience !