On ne sait pas si c’est un personnage construit pour faire parler de lui sur le circuit ou s’il est vraiment comme ça mais Benoît Paire a encore fait des siennes le 11 avril. Après avoir perdu au premier tour du tournoi de Monte-Carlo, le tennisman a pété un plomb en conférence de presse.

 Benoît Paire-@sanjuan8
Benoît Paire-@sanjuan8

Durant le match, il s'est pourtant battu durant plus de 3 heures, une pugnacité qu'on ne lui avait pas connue depuis longtemps.

"J'en ai vraiment rien à branler"

À la question de savoir comment il sortait d’un match âprement disputé comme celui qu’il venait de faire, Benoît Paire a sèchement répondu :

Franchement je n'en ai rien à branler de ce match. J'ai un double encore et après je me casse chez moi, à deux heures de route. Arriver dans des cimetières pareils, ça me déprime un peu. J'en ai vraiment rien à branler. Sur le match, on le voit. Je ne dis rien. Ça ne m'apporte plus rien le tennis, quand on voit les conditions. C'est d'une tristesse absolue alors que d'habitude c'est le meilleur tournoi du monde. Rien à foutre, et je vais rentrer chez moi.

Le joueur semble donc avoir perdu toute motivation et assure qu’il n’est pas le seul à avoir désormais cette basse opinion du tennis :

On se dit c'est Monte-Carlo et on arrive, c'est vide, une ambiance d'une tristesse rarement vue. Tous les joueurs le disent après je suis peut-être le seul à parler. C'est comme ça, le circuit est devenu pourri. Je l'ai déjà dit, je ne reviens pas sur mes propos.

Benoît Paire continue uniquement pour l'argent

Et lorsqu’on lui suggère de faire une pause pour, peut-être, retrouver l’envie de jouer, Benoît Paire justifie le fait d’encore disputer des matchs par un simple intérêt pécuniaire :

J'ai pris douze mille balles ! Vous allez dire il parle encore beaucoup d'argent. J'ai pris 12000 euros pour être à l'hôtel tranquille. Après je rentre chez moi. C'est parfait…

On souhaite tout de même à Benoît Paire de retrouver un peu de plaisir à faire son métier ou au moins le retour du public sur les courts puisque c’est semble-t-il, ce qui le motive en temps normal.