C'est le documentaire qui a secoué le monde des médias cette semaine Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste. Ce projet réalisé par Marie Portolano dénonce le sexisme dans le milieu du journalisme sportif. Seulement voilà, juste avant la diffusion du documentaire sur Canal + le 21 mars dernier, une bombe a été lâchée sur Twitter. Les scènes dans lesquelles apparaît Pierre Ménès, l'un des chroniqueurs épinglés dans ce film ont été censurées par la chaîne.

En effet, dans ce documentaire, la journaliste sportive Marie Portolano confronte le chroniqueur au sujet d'un incident qui s'est produit des années auparavant. Alors qu'ils étaient hors antenne, Pierre Ménès aurait soulevé la jupe de la journaliste avant de lui attraper les fesses. Un évènement dont le chroniqueur assure ne pas se souvenir...

Marie Portolano réagit à la polémique autour du chroniqueur sportif

Il n'en fallait pas plus pour provoquer un tollé médiatique. Nombreux sont les internautes a avoir fustigé sur Twitter le comportement de Pierre Ménès. Certains réclament tout bonnement que le chroniqueur sportif soit viré de Canal +. Seulement voilà, la réalisatrice du documentaire, Marie Portolano qui était plutôt restée silencieuse jusque là, ne veut pas "réduire ce combat à un seul homme".

Selon la journaliste, c'est tout le milieu du journalisme, ici du journalisme sportif plus spécifiquement qu'il faut critiquer. La jeune femme a publié un long message sur Twitter pour donner sa vision des choses :

Ce n'est pas un seul homme le problème, mais le système qui a permis d'agir ainsi pendant des années sans être réprimandés.

Et celle-ci d'ajouter :

C'est ça le centre du débat. Je crois maintenant que tout le monde a compris. Le principal c'est ce qui vient après. Tous ensemble.

Pierre Ménès, désormais blacklisté ?

Ce qui est sûr en tous cas, c'est que les conséquences sur la carrière de Pierre Ménès s'annoncent présentes. On a ainsi récemment appris que le journaliste sportif venait de perdre un contrat avec la marque de jeux vidéo EA Sports. Un sacré coup dur pour le chroniqueur qui collaborait avec cette marque depuis maintenant 5 ans !