Roman Polanski fait une nouvelle fois l’objet d’accusations violences sexuelles. En effet, le 9 novembre, le nom de la photographe et mannequin française, Valentine Monnier est venu s’ajouter aux quatre femmes qui accusent le réalisateur d’agressions. De nouvelles accusations que Roman Polanski réfute catégoriquement et contre lesquelles il réfléchit à une contre-attaque.

M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol

Pour rappel, la première affaire concernait Samantha Gailey, une adolescente de 13 ans. Depuis, le réalisateur a été mis en cause par trois autres femmes. Si certaines accusations sont prescrites, le cinéaste est toujours poursuivi par la justice américaine pour détournement de mineure quarante ans après les faits. Aussi, Roman Polanski est-il empêché de retourner sur le sol américain sous peine d’y être interpellé.

Concernant Valentine Monnier, la Française accuse Roman Polanski de l’avoir violée en 1975 en Suisse. Elle était alors âgée de 18 ans. Dans son témoignage au Parisien, elle explique que 40 ans après les faits, c'est la sortie prochaine du nouveau film du réalisateur qui l'a décidé à sortir de son silence.

Pourtant, le cinéaste réfute en bloc ces accusations :

M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol.

A déclaré Hervé Témime, l’avocat de Roman Polanski dans un communiqué de presse transmis à l’AFP, ce dimanche 10 novembre. En outre, « déplorant » les allégations de Valentine Monnier, il a précisé que des ripostes judiciaires étaient envisageables :

Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication.

A ainsi souligné souligne l’avocat. Par ailleurs, il a martelé que le réalisateur « ne participera pas au tribunal médiatique ».