Mis en examen à la suite d'accusations de pornographie infantile, R. Kelly est actuellement derrière les barreaux d'une prison de Chicago. Il avait déjà été libéré sous caution en début d'année pour les mêmes chefs d'accusation (entre autres) mais a été de nouveau inculpé ce mois-ci. Bien qu'il a encore une fois plaidé non-coupable, sa demande de remise en liberté, toujours sous caution, a cette fois-ci été rejetée par le juge fédéral Harry Leinenweber.

L'été à l'ombre

Le réquisitoire du procureur fédéral a su convaincre les jurés. Il indiquait que la star du r&b présentait un risque de fuite élevé et serait capable de perturber le bon déroulement de l'enquête. R. Kelly a également été accusé de subornation de témoins, avec la complicité de son manager. Les deux hommes auraient fortement influencé des victimes afin qu'elles rapportent un faux témoignage, en faveur de la star.

Le chanteur devrait recouvrer la liberté le 4 septembre, date de la prochaine audience, à moins qu'il ne soit condamné à plus de 190 années de détention. Son avocat, Me Steve Greenberg, a déclaré que son client était "fortement déçu" de la décision de justice et a qualifié son placement en détention "globalement inhumain".

R. Kelly, désormais présenté comme un prédateur sexuel, est accusé d'agressions sexuelles, détournement de mineurs, séquestration, en plus d'autres chefs d'accusation. Il est également poursuivi dans l'état de New York pour avoir eu des relations sexuelles avec des jeunes femmes mineures, mais aussi pour avoir séquestré et menacé plusieurs jeunes filles dans différents états des États-Unis.