Ce mardi 17 juillet, au matin, Thierry Solère a été placé en garde à vue. La raison ? Soupçonné de favoritisme, il doit être entendu sur l’embauche de l’épouse d’un de ses anciens patrons et sur des prêts non déclarés. Ce n’est pas la première fois que le député LREM des Hauts-de-Seine est visé par une enquête. En effet, il est au cœur d’une autre enquête judiciaire sur des soupçons de fraude fiscale.

Depuis, ces chefs d’accusations ont été élargie : trafic d’influence, de corruption, d’abus de biens sociaux, financement illicite, dépenses électorales et manquements aux obligations déclaratives auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP).

Thierry Solère dans l’embarras…

Fin juin, le parquet de Nanterre avait demandé la levée de l’immunité parlementaire du principal concerné pour une éventuelle garde à vue. Thierry Solère, lui-même, avait adressé une lettre au président de l’Assemblé lui demandant également de lever son immunité. Le bureau de l’Assemblée Nationale a validé cette demande unanime le 11 juillet dernier.

En garde à vue, Thierry Solère doit être entendu sur son abus de position dans le but de favoriser des entreprises avec qui il travaillait. La justice souhaite également l’entendre sur l’embauche en tant qu’assistante parlementaire de l’épouse d’un de ses anciens employeurs. Une affaire qui rappelle celle de François Fillon

Il est également entendu sur diverses autres affaires dont des prêts octroyés par un de ses proches non déclarés. Autant d’accusations que le député Thierry Solère a très vite réfuté. Questionné par Le Monde, son avocat a affirmé.

II y a eu des prêts enregistrés notariés, transmis à la ­HATVP et ils ont été remboursés pour la plupart, et c’est en cours pour le dernier.

De plus, Jean-Jacques Urvoas est mis en examen rapidement. L’ex-garde des Sceaux est soupçonné d’avoir donner de nombreuses informations de l’enquête menée sur Thierry Solère.