La bataille fait rage entre Marine Le Pen et Eric Zemmour. Il y a quelques heures, le candidat d'extrême droite a annoncé organiser un meeting le 5 février, le même jour que la convention présidentielle de sa rivale. Suite à cette décision, le Rassemblement National dénonce une provocation.

 Eric Zemmour @DR
Eric Zemmour @DR

La tension monte entre Marine Le Pen et Eric Zemmour

Marine Le Pen pensait atteindre tranquillement, comme en 2017, le second tour de l'élection présidentielle. C'était sans compter sur l'irruption dans la campagne d'Eric Zemmour. Et depuis quelques jours, la tension monte entre les deux camps. En effet, les deux candidats à la présidentielle 2022, jouent au chat et à la souris. Et à ce jeu-là, le candidat d'extrême droite est le plus habile. Il y a quelques jours, le compagnon de Sarah Knafo, a révélé la date de son prochain meeting : le 5 février.

Cette date, n'a pas été choisie au hasard. En effet, c'est le même jour que la convention présidentielle de la candidate du Rassemblement national. Et évidemment, le QG de Marine Le Pen a vu rouge à l'annonce de la date du meeting d'Éric Zemmour. Pour eux, ce n'est qu'une provocation de plus pour l'ex polémiste. D'ailleurs, dans le clan du RN, on déplore une obsession à imiter :

Son obsession à nous imiter démontre une chose: il est obsédé par la candidature de Marine Le Pen, et roule donc pour Valérie Pécresse et le système puisque avec ce type de mesquinerie il dévoile sa volonté d’affaiblir le camp national. C’est peut être parce qu’aujourd’hui il est a 11% qu’il cherche à copier Marine Le Pen?

La course poursuite entre Eric Zemmour et Marine Le Pen

Ce n'est pas la première fois qu'Eric Zemmour décide de faire de l'ombre à Marine Le Pen. En effet, le week-end dernier, le candidat d'extrême droite est déjà allé aux Sables-d'Olonne, alors que sa rivale avait prévu de s'y rendre. Contraignant notamment la candidate du RN,  à changer ses plans au dernier moment. Mais selon Stanislas Rigault, il n'y a pas de polémique à avoir sur le sujet. Il s'agit juste, d'un juste retour de bâton.

 

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Il prend notamment en exemple, la fois où Marine Le Pen est allée chez Orban après Eric Zemmour ou encore à Aleçon, après Drancy. Le camp de Reconquête! (c'est comme cela qu'est nommé le parti lancé par le polémiste), explique que la campagne est une course-poursuite et que personne n'est propriétaire des électeurs. Voilà qui est dit.