C'est une séquence médiatique plutôt compliquée pour Ségolène Royal. Celle qui fut candidate à l'élection présidentielle 2007 est désormais ambassadrice des pôles, nommée à cette fonction par Emmanuel Macron en 2017. Mais elle aurait une vision particulière de ses fonctions, selon les révélations de Franceinfo.

Ségolène Royal insiste pour les photos

La scène la plus marquante se déroule en novembre 2017. Ségolène Royal se rend alors en Laponie pour participer à une conférence. Mais auprès de l'ambassadeur français sur place, elle pose une exigence : faire du chien de traîneau. Problème, la saison ne s'y prête pas. Les neiges sont encore limitées, la glace pas assez solide... Face à son insistance, Serge Tomasi, le représentant de la France en Finlande, trouve une solution. Il contacte Gilles Elkaim, un aventurier français qui vit tout au nord du pays.

Après avoir réussi plusieurs exploits dans la région, il s'est installé comme "musher", un conducteur de traîneau à chiens. Celui-ci a ainsi expliqué à nos confrères :

Au début j'avais dit non. Les conditions n'étaient pas réunies, la glace sur le lac ne semblait pas assez solide, je ne voulais pas y aller. Et puis l'ambassadeur a été courtois, très cordial, mais vraiment insistant. Et comme il avait l'air très ennuyé, je me suis dit : je vais essayer de l'aider. En fait, j'ai compris qu'on ne pouvait pas refuser ce genre d'exigence à une ancienne ministre, du moins c'est ce que l'ambassadeur m'a expliqué

Mais pourquoi Ségolène Royal tenait-elle autant à ces chiens de traîneau ? La raison est simple, une séance photo est prévue avec une équipe de Paris Match. En arrivant sur place, elle affiche toutefois sa déception. En effet, il n'y a qu'un seul traîneau. Pas l'idéal pour les photographes.

Quelques jours plus tard toutefois, Ségolène Royal pourra savourer son succès alors qu'elle fait la Une de la revue avec l'un des animaux de Gilles Elkaim.

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