Un dernier hommage national était rendu à Jacques Chirac mardi 1er Octobre, à Paris. La cérémonie avait rassemblé les figures de proue de la vie politique française, quel que soit leur parti ou leurs affinités. L’heure n’était pas à la querelle, mais plutôt au deuil national. Parmi les invités, Rachida Dati, qui n’a pour ainsi dire pas fait bonne figure.

Une attitude mal perçue par les sympathisants en deuil

En effet, Le Parisien rapporte le manque de savoir-vivre de la maire et députée européenne à travers plusieurs témoignages. Une élue de droite s’indigne :

Elle n'écoutait même pas les discours, elle discutait, rigolait… c'est indigne !

Un fidèle partisan de Jacques Chirac en deuil s’offusque lui aussi d’un défaut de civilité :

Elle est restée à peine une heure. Même les communistes se sont montrés plus respectueux.

Rachida Dati aurait donc manqué de délicatesse avec un comportement frisant l’impolitesse.

Il était compréhensible de s’attendre à davantage de courtoise, compte-tenu du soutien que Bernadette Chirac lui avait apporté il y a quelques années. En 2009, Rachida Dati avait choisi de reprendre ses fonctions de ministre de la justice moins d’une semaine après son accouchement, tout en allaitant sa fille. Bernadette Chirac avait mis fin à la polémique en clamant la totale compatibilité entre ces deux rôles de femme politique et de mère de famille. Une décision qui aujourd’hui semblerait anodine mais qui à l’époque bouleversait les mœurs.

À quelques mois des élections municipales, Rachida Dati se fait donc pointer du doigt pour un manque de savoir-vivre. Aucune campagne ne semble se profiler à l’horizon, néanmoins ce manque de civilité à l’hommage national est un mauvais point qui s’ajoute à un autre point noir. Depuis plusieurs mois, Rachida Dati est mise en examen pour "abus de bien sociaux". La coquette somme évoquée s'élèverait à près de 600 000 euros. Rachida Dati y a répondu par une plainte pour diffamation.