Soutien indéfectible, gage moral, pendant plus de soixante-trois ans, le couple Chirac a toujours un modèle pour le peuple français. Pourtant, dans les années soixante-dix, alors qu'il était Premier Ministre de Valery Giscard d'Estaing, Jacques Chirac a succombé aux charmes de Jacqueline Chabridon, alors journaliste du Figaro. Entre ses ambitions politiques et cette passion idyllique, Jacques Chirac a dû se résoudre à faire un choix crucial.

Jacqueline Chabridon essaye de mettre fin à ses jours

Entre eux, c'est le coup de foudre immédiat racontent nos confrères de Femme Actuelle. Leur amour commun immodéré pour le terroir mais surtout la gastronomie française poussera Jacques Chirac à défier sur sa capacité à "engloutir d'aussi grosses portions de tête de veau" que lui. De cette anecdote truculente naîtra une passion dévorante. Pendant un an et demi. Ils ne quittent plus, d'abord à l’Élysée puis dans une garçonnière rue de Marignan.

En coulisses, Bernadette sait tout mais ne dit rien. A cette époque, on ne divorce pas, surtout lorsqu'on est une descendante des Chodron de Courcel. Alors, comme pour mettre Jacques Chirac face à ses responsabilités d'homme d'Etat et de chef de famille, elle élabore un stratagème avec sa plus proche collaboratrice alias Marie-France Garaud. Si cette femme de l'ombre a toujours eu une influence sur Jacques Chirac, elle prendra les devants en convoquant la journaliste : "Au nom de la France, abandonnez !"

L'histoire d'amour entre Jacqueline Chabridon et Jacques Chirac prendra fin à l’été 1978 lorsque l'homme politique voit sa carrière décoller. Il quitte Matignon et Chabridon. Désemparée et abandonnée par son amant, la journaliste tentera de mettre fin à ses jours. Quant à Jacques Chirac, il sacrifiera cet amour sur l'autel de ses ambitions politiques, pour servir avec passion la France.