Les interviews de Myriam Strauss-Kahn sont rares. Discrète, l’épouse de DSK n’a pas pour habitude de parler aux médias. Une fois n’est pas coutume, la franco-marocaine a accepté de se confier au magazine Gala, en kiosque depuis ce jeudi 23 avril 2020. Actuellement à Marrakech, ville où réside une partie de sa famille, la femme d’affaires évoque son confinement aux côtés de son époux :

Au Maroc, des mesures très strictes ont été rapidement mises en place. En raison de la fermeture rapide des frontières, je suis séparée de mes enfants, ce qui m'est très pénible. Je n'ai pu, ni les faire venir ici, ni les rejoindre en France. Les lignes aériennes ayant subitement cessé de fonctionner. J'ai tout essayé. Mais il était déjà trop tard.

Explique-t-elle, avant de poursuivre :

Bien que nous communiquions chaque jour, nous ne pouvons savoir quand les retrouvailles pourront se faire. Et ne pas avoir de perspective n'est pas facile dans ces cas-là.

« Nous n’avons plus qu’à attendre »

Engagée dans une association caritative au Maroc, Myriam Strauss-Kahn tient à être utile lors de cette période compliquée pour de nombreuses personnes :

L'heure est à l'urgence avec cette pandémie dévastatrice. Notre association participe activement à une opération de paniers alimentaires pour les familles les plus démunies dans les villages et lance une action inédite de "recharges téléphoniques" au profit des élèves dans les zones éloignées afin qu'ils puissent poursuivre leur scolarité en ligne.

Précise-t-elle avant de se livrer sur son état d’esprit du moment :

De nature optimiste, je ne cesse de répéter à mes amis qu'en ces temps de confinement, il est primordial de tout relativiser. L'important étant d'avoir un toit, de quoi se nourrir et d'être avec son mari et ses proches. Pour le reste, le temps s'est arrêté et nous sommes tributaires des décisions et surtout en attente de solutions.

Marié depuis 2017, le couple vit habituellement à Paris, dans le quartier de la Bastille.