Président du Brésil depuis le 1er janvier 2019, Jair Bolsonaro n'en finit pas d'enchaîner les polémiques depuis sa campagne présidentielle. Et cela ne s'est pas arrangé après son investiture. Ses prises de position assumées et très controversées à l'égard de l'avortement, des minorités du pays ou des homosexuels ont tristement contribué à asseoir sa popularité et lui ont permis d'accéder au poste de chef d'État.

Malgré son élection, Jair Bolsonaro ne fait toutefois pas vraiment l'unanimité au sein de la population brésilienne. Mais cette fois-ci,  c'est au tour de l'entourage de l'homme politique de 65 ans de faire scandale.

Un président impuissant

Alors que le Brésil traverse une grave crise économique, notamment aggravée par la pandémie de coronavirus, le très sûr de lui Jair Bolsonaro, qui s'en était pris à Brigitte Macron, a pourtant avoué il y a quelques semaines être dépassé par les évènements :

Le Brésil est en faillite. Je ne peux rien faire.

Aussi, la dernière acquisition de Flavio Bolsonaro, son fils aîné, a été vue d'un très mauvais œil par la population brésilienne.

 Flavio et Jair Bolsonaro @ Eraldo Peres/AP
Flavio et Jair Bolsonaro @ Eraldo Peres/AP

Une villa à 6 millions de réals

D'après la presse brésilienne, Flavio Bolsonaro s'est offert une somptueuse villa dans un quartier huppé de Brasilia, capitale du pays.

La propriété de 1 100 m2 est bâtie sur un immense terrain de 2 500 m2. Selon les informations relayées par Courrier International, la villa est composée de quatre chambres, une salle de sport, un spa, une salle de cinéma et un parking de huit places. Cette luxueuse demeure a coûté 6 millions de réals, soit plus de 880 000 euros.

Une somme faramineuse pour le fils d'un président d'un pays en crise...

Les Brésiliens sont d'autant plus outrés par cet achat que Flavio Bolsonaro, qui a embrassé une carrière politique comme son père, a été accusé en 2018 de détournements de fonds publics et de blanchiment d'argent. Des actions frauduleuses qui auraient eu lieu lorsqu'il était député régional de l'État de Rio, de 2003 à 2018. Celui qui est désormais sénateur fédéral de Rio de Janeiro a toujours nié les faits,  affirmant sur son compte Instagram n'avoir "commis aucune irrégularité".