Donald Trump est un "showman". Le président américain, issu du monde de "l'entertainment", sait comment assurer le spectacle pendant ses meetings ou lors de ses apparitions en public. Ainsi, il n'hésite pas à piocher dans le répertoire musical populaire en utilisant des musiques connues. Mais, cela ne plaît pas à tous les musiciens...

Donald Trump censuré par les Village People

Récemment, l'occupant de la Maison-Blanche a ainsi assisté au décollage d'une fusée SpaceX à Cap Canaveral. La musique utilisée pour l'occasion ? Le tube Macho Man des Village People. Un choix qui n'a visiblement pas plu à Victor Willis, celui qui porte le costume de policier dans le célèbre groupe. Engagé dans le mouvement Black Lives Matter, il est particulièrement sensible aux manifestations qui se déroulent un peu partout aux Etats-Unis suite au décès de George Floyd, asphyxié lors de son interpellation par un policier.

Or, après la séquence à Cap Canaveral, le New York Times a titré un article "Trump joue Macho Man alors que l'Amérique brûle". Une association d'idées qui n'a pas vraiment eu les faveurs du chanteur appartenant au groupe iconique. 

Oh non. Je ne crois pas que je peux en encaisser plus. Le timing est atroce et je déteste voir ma chanson attachée à ce titre d'article...

a ainsi souligné le chanteur, précise Voici. Après ce premier épisode, Victor Willis est revenu à la charge lorsque le président républicain a menacé de déployer l'armée face aux manifestants.

Ne faites pas ça monsieur le Président. Et je vous demande aussi de ne plus utiliser ma musique dans vos meetings, en particulier YMCA et Macho Man. Désolé mais je ne peux soutenir ce que vous proposez

a expliqué Victor Willis dans un post Facebook.

A noter toutefois, que le groupe Village People avait une vision différente des choses au mois de février dernier. Interrogé par des fans, l'équipe expliquait ainsi accepter l'usage fait par Trump de ses tubes puisqu'il n'entrait pas dans le "cadre d'un soutien spécifique.   Si lui ou un autre candidat utilisait une de nos chansons d'une manière qui pourrait suggérer notre soutien, ou dans une publicité promotionnelle, ce serait le geste de trop".

Avant les Village People, c'est Steven Tyler, le leader d'Aerosmith qui avait déjà interdit à Donald Trump d'utiliser sa musique.