Les réseaux sociaux sont dans le collimateur de Donald Trump et plus particulièrement Twitter. Le Président des États-Unis est remonté contre la plateforme.

Mercredi 27 mai, Donald Trump avait pris la parole, affirmant que Twitter, ainsi que d’autres réseaux sociaux, tentaient de faire taire les voix conservatrices en les censurant. Il a alors menacé les plateformes visées, envisageant une régulation ou bien même une fermeture des entreprises du secteur.

Les Républicains estiment que les plateformes de réseaux sociaux rendent les voix conservatrices silencieuses. Nous allons réguler fortement ou les fermer avant que nous puissions voir cela arriver.

Il a ajouté :

Twitter interfère désormais avec l’élection présidentielle 2020. Ils disent que ma déclaration concernant le vote par correspondance (..) est incorrecte en se basant sur la vérification des faits des journaux de désinformation CNN et The Washington Post… Twitter bâillonne complètement la liberté d’expression et moi, en tant que Président, ne le laissera pas faire !

Mardi dernier, Twitter n’avait pas hésité à ajouter un avertissement sous deux tweets du Président. La plateforme demandait aux internautes de vérifier la véracités des propos de Donald Trump au sujet du vote par correspondance qu’il estime être un danger pour la démocratie. Cela a donc provoqué la colère du Président.

Le patron de Twitter explique la raison de cet avertissement

Donald Trump semble penser que Twitter souhaite mettre à mal son envie de se faire de nouveau élire Président en novembre prochain. Face aux menaces proférées par le chef d’État, Jack Dorsey, le patron de Twitter a tenu à répondre.

Au bout du compte, une personne doit répondre des actions de notre entreprise, et cette personne, c'est moi. Merci de ne pas impliquer les employés dans cette histoire.

a-t-il déclaré avant d’ajouter :

Nous continuerons de souligner les informations incorrectes ou contestées qui sont liées à des élections, dans le monde entier. Et nous admettrons avoir commis des erreurs si nous en commettons. Cela ne fait pas de nous des 'arbitres de la vérité'. Notre volonté est de proposer des informations contradictoires et de laisser les gens se faire leur propre opinion. Il est impératif que nous fassions preuve de plus de transparence afin que les gens comprennent le raisonnement qui explique nos actions.

Il a également expliqué pour les tweets du Président avait eu droit à ce que l’on appelle un Fact-check comme a pu le relayer Pure Médias :

Ils pouvaient laisser penser aux gens qu'ils n'avaient pas besoin de s'inscrire pour recevoir un bulletin de vote, alors que seuls les électeurs inscrits sur les listes électorales en reçoivent.

Pas sûr que cela calme la colère de Donald Trump qui compte signer un décret sur les réseaux sociaux.