Mi-août, une enquête préliminaire a été ouverte à l’encontre de Patrick Bruel pour « exhibition et harcèlement sexuel ». Depuis, l’affaire a connu un nouveau rebondissement. En effet, deux jeunes femmes ont contacté la police pour des faits similaires.

Des témoignages similaires

Ainsi, selon Le Parisien, deux nouveaux témoignages à charge ont été recueillis contre Patrick Bruel. Or, mi-août déjà, une jeune esthéticienne a accusé le chanteur de gestes déplacés cet été lors d'un massage avant un concert en Corse. Depuis, deux jeunes femmes ont contacté la justice pour des faits analogues. Dans les détails, les deux jeunes femmes accusent à leur tour le chanteur d'avoir tenté d'obtenir des faveurs sexuelles au cours d'un massage.

La première dans un hôtel de Cannes en 2008. Selon Le Parisien, dans sa lettre à la justice, la masseuse explique que Patrick Bruel aurait d'abord refusé d'enfiler un sous-vêtement jetable avant de demander explicitement une caresse sexuelle. Éconduit, il aurait ensuite tenté de saisir la praticienne par la taille. La jeune femme n’aurait pas porté plainte au moment des faits par crainte de perdre sa place.

Quant à l'autre jeune femme, elle relate des faits qui remontent à 2011. Cette ancienne masseuse qui vit aux Baléares, raconte que le chanteur aurait refusé de porter une serviette lors d'une séance dans sa chambre, à l'hôtel de luxe Eden Rock sur l'île de Saint-Barthélémy. Patrick Bruel aurait notamment plongé la pièce dans la pénombre, avant de réclamer une fellation. Il aurait ensuite collé son sexe en érection sur la jeune femme alors âgée de 25 ans en lui tenant les mains. Refusant sa demande, elle aurait toutefois accepté de revenir le lendemain pour une nouvelle séance, intimidée par l'artiste. Néanmoins, cette fois, le chanteur aurait eu un comportement normal.

Patrick Bruel nie les faits

Après ces deux témoignages envoyés spontanément au parquet d'Ajaccio en Corse, cet été, la justice va désormais évaluer la crédibilité de ces récits. Charge à elle également de décider de leur éventuelle prescription.

Patrick Bruel a toujours nié les faits. Après la première plainte, il a toutefois reconnu qu'il était nu lorsqu'il était allongé en raison de la chaleur. Cependant, il s’est immédiatement couvert au moment de se retourner.