Que s'est-il passé le 9 août dernier, lors du passage de Patrick Bruel à Ajaccio ? Ce jour-là, le chanteur était en concert sur l'île de Beauté, afin de défendre son nouvel album, Ce soir on sort. Avant de monter sur la scène du théâtre de verdure du Cassone, la star a réservé une séance massage au cours de laquelle il aurait eu un comportement déplacé envers l'esthéticienne. C'est ce qu'affirme cette jeune femme qui était à l'époque employée de l'hôtel Radisson à Porticcio, près d'Ajaccio.

Nos confrères du Parisien rapportent que la jeune femme a accusé Patrick Bruel d'exhibition sexuelle et de harcèlement. En effet, toujours selon les informations du quotidien, cette esthéticienne âgée de 21 ans aurait expliqué aux forces de l'ordre qu'"au cours de cette séance, la star a tenu des propos laissant entendre clairement qu'il attendait une prestation à caractère sexuel". Prestation que la jeune femme aurait refusée.

Le Parisien précise dans ses colonnes :

Si l'on en croit l'esthéticienne, très choquée par le comportement de Patrick Bruel, la star aurait refusé de se vêtir d'un sous-vêtement jetable et souhaité rester nu, contrairement à l'usage. La séance se déroulant sous une lumière tamisée.

Si cette jeune esthéticienne a affirmé que la porte était restée close, elle aurait toutefois précisé qu'aucune contrainte n'aurait été exercée.

Patrick Bruel entendu par les gendarmes

Alors qu'une enquête préliminaire pour « exhibition sexuelle » et « harcèlement sexuel » a été ouverte, Patrick Bruel a été entendu ce dimanche 8 septembre, par les gendarmes à Châlons-en-Champagne (Marne), où il était en concert. Le chanteur a affirmé qu'il avait bien eu droit à une séance de massage ce soir du 9 août, mais à nié tout comportement déplacé de sa part. Ainsi, il a expliqué être resté nu parce qu'il faisait très chaud ce soir-là, avant de préciser "qu'il était effectivement nu lorsqu'il était à plat ventre mais qu'il s'est couvert d'une serviette une fois retourné".

Interrogé par nos confrères du Parisien, Patrick Bruel a confié :

Nous étions une heure avant mon concert, dans ma loge, accessible à tous. Mon équipe, mes collaborateurs, mes enfants étaient à proximité et ont l'habitude d'entrer à tout moment dans ma loge. Je n'ai pas eu la moindre intention, ni le moindre geste déplacé envers cette femme.

Alors que l'enquête se poursuit, le procureur d'Ajaccio doit maintenant décider s'il classe l'affaire ou s'il la renvoie devant un tribunal.