On commence à comprendre que le comédien Nicolas Bedos est absolument opposé à la gestion de la pandémie de coronavirus telle qu’elle est faite par le gouvernement français.

L’artiste ne s’est en effet pas privé d’exprimer son avis à de multiples reprises sur ses réseaux sociaux. Après son fameux appel à « vivre à fond » et à refuser les masques, il avait concédé un message maladroit mais seulement lorsqu’il était pris hors de contexte. Il avait déploré dans la même chronique une restriction de la liberté d’expression qu’il déplorait fortement.

Un moment de nostalgie

C’est ensuite la fermeture des librairies qui a provoqué la fureur de cet individu partie prenante de la culture et qui tient à la défendre. Désormais, Nicolas Bedos semble osciller entre nostalgie et radicalisme de ses avis. Sur son compte Instagram, il a ainsi partagé la bande-annonce du film la Belle Époque qu’il a réalisé il y a un peu plus d’un an et écrit en légende :

C'était il y a un an et ça paraît si loin. Si loin. Faudrait monter « Les voyageurs du temps » aujourd'hui. Ça me ferait du bien... J'irais en 2019.

Un énième coup de gueule

Mais ce bref moment de calme a vite laissé place à la colère débordante de Nicolas Bedos. Non en post permanent mais en story cette fois de son compte Instagram, le comédien a publié une photo du Premier ministre, Jean Castex, avec en légende écrit :

Cher papa Noël, virez-le moi.

Il a ensuite défendu sa position plus longuement dans un post Instagram, répondant à une internaute qui lui a reproché ses prises de position :

Voilà de longues années que j'écris des articles et des films qui font l'apologie de la vie dans ce qu'elle a de plus intense. Il y est question d'amour fou et d'une certaine inconséquence. D'art et de littérature, aussi. On ne peut décemment pas me demander de me transformer en porte-voix de la raison sanitaire. C'est le boulot de nos gouvernances. Chacun son rôle en ce bas monde. Et je suis convaincu que le débat est toujours nécessaire entre ceux qui nous rappellent qu'il faut sauver des vies et ceux qui nous rappellent que ce dont on nous prive fait le sens de nos vie.