Il est enfin revenu sur ce sujet. L’humoriste Nicolas Bedos avait publié le 24 septembre un texte sur ses réseaux sociaux. Un texte qui avait créé la polémique. L’artiste appelait en effet à arrêter "les masques, les confinements"…

Dans cet appel à "vivre à fond", Nicolas Bedos dénonçait la distance mise entre les membres de la société par cette épidémie. Celui qui a dû affronter de nombreux deuils dont celui de son propre père, Guy Bedos, ces derniers mois, a tenu à clarifier ses propos.

Il clarifie ses propos

Dans une chronique écrite pour le Point, il concède que son texte « sorti de son contexte » était « pour le moins, excessif et maladroit ». Mais il précise que ce texte a été écrit avec  les nombreux deuils qu’il porte :

C'est le texte d'un type qui vient de passer l'été à enterrer des êtres chers aussi régulièrement qu'Olivier Véran change d’avis.

Nicolas Bedos explique donc que c’est toutes ses émotions qui l’ont poussé à écrire ce texte et qu’il s’est rendu compte par la suite :

de l'insulte qu'elle semblait postillonner aux masques des soignants qui se battent pour nos gueules, aux flics qui s'épuisent à nous protéger de nos ivresses affectives.

Mea culpa sur la forme mais pas sur le fond

Une prise de conscience qui lui est venue suite à de nombreuses discussions avec les personnes en première ligne dans le combat contre le coronavirus. Mais il affirme que de toutes ces discussions, est ressortie une certitude :

Personne n’a le même point de vue !

Et l’artiste se sert également de sa chronique pour exprimer des doutes. Ceux qui l'étreignent suite à l’ampleur de la réponse qui lui a été opposée. Le fait qu’Olivier Véran, le ministre de la Santé, prenne le temps de le tancer dans un discours devant l’Assemblée Nationale le fait par exemple s’interroger. Nicolas Bedos conclut sa chronique par un combat cher à son coeur. C'est celui de la liberté d’expression dont il estime que son texte est un bon exemple :

Quand la peur tonne, la censure guette , comme jamais. Or, nous avons besoin de débattre, on a besoin de se contredire.

L’artiste fait donc un mea culpa mesuré et invite au débat. Et ce, afin de faire vivre cette liberté d’expression qui lui semble menacée quand survient une crise d’une telle ampleur.