Rien ne va plus entre Nicolas Bedos et Benjamin Biolay. Dans un billet publié par le magazine l’Express, le 11 mai dernier, l’acteur et réalisateur a évoqué sa vision du confinement. S’il a violemment attaqué les médias et le gouvernement, l’ex de Doria Tillier s’en est aussi pris aux artistes très actifs sur les réseaux sociaux :

Ces comédiens et ces chanteurs transformés en vedettes de cuisine et qui, ne sachant plus comment épancher leur soif des autres et de triomphe d’eux-mêmes, se retrouvent, à toute heure, en selfie continu, bien en peine de substituer leur stades complets d’antan par des compteurs de likes.

Des propos qui n’ont pas laissé indifférent l’un de ses amis, Benjamin Biolay.

"Mes mots sont bien moins agressifs que les tiens"

Durant le confinement, Benjamin Biolay a offert à ses followers de nombreux lives afin de les distraire. Une raison suffisante pour réagir à la chronique de Nicolas Bedos qu’il trouve totalement déplacée :

Certains ne comprennent rien à rien (…) car avant de quitter Paris très courageusement il nous a inondés de selfie, vidéos, petit sketchs en gros gros plan. Moi je trouvais ça cheap mais je ne disais rien. Me suis contenté de chanter. Le simple fait qu’il évoque les "like" me fait penser que ses préoccupations sont bien éloignées des miennes.

A-t-il écrit sous la publication Instagram du metteur en scène.

Évidemment, ce dernier n’a pas tardé à répondre :

Mes mots sont bien moins agressifs et nominatifs que les tiens camarade. D’autant plus que je ne pensais pas à toi en écrivant cela. Mais bon, maintenant tout le monde sait ce que tu penses de mes stories. Je ne répondrai pas, au nom de nos belles soirées passées. J’aurais préféré un texto mais c’est ainsi.

Pour conclure, le chanteur, qui aurait retrouvé l'amour, a justifié sa prise de parole :

Je le dis d’autant plus facilement que c’est un ami. Et parfois les amis ne sont pas d’accord. Et il pouvait éviter vu sa grande maîtrise des mots de jeter tout le monde dans le même panier.

Des mots qui ont suffi à clore le débat.