Être sous le feu des projecteurs c’est également s’exposer à d’éventuels dangers comme celui que peuvent représenter des personnes dont la passion pour une célébrité peut dépasser l’entendement. C’est la triste expérience qu’a pu vivre Marine Lorphelin en 2018.

 Marine Lorphelin @AFP
Marine Lorphelin @AFP

Une passion qui mène à l’impensable

Souvenez-vous, le 1er janvier 2018, la jeune femme et son chéri Christophe se sont fait agresser par un fan. Armé d’un couteau, c’est en pleine rue qu’il a blessé à la main le petit ami de Miss France 2013.

Obsédé par Marine Lorphelin depuis sa victoire à l’élection de Miss France, l’agresseur avait déjà déclaré sa flamme à celle qu’il avait pu croiser à plusieurs reprises. Fleurs déposées sur le pare-brise de sa voiture, boite de chocolats offerte lors d’une séance de dédicaces… il faisait tout pour se faire remarquer par la jeune femme.

Un cas typique d’érotomanie, où on a la conviction qu’une personne est amoureuse de soi.

A déclaré le psychiatre Jean Canterino.

C’est après avoir suivi Marine Lorphelin de sa faculté de médecine à Lyon jusqu’à chez elle, qu’il finira par commettre cette agression en la voyant accompagnée de son chéri.

Jugé irresponsable

Le verdict est désormais tombé : aucune condamnation pour l’agresseur qui a été déclaré irresponsable pénalement par le parquet général de Lyon le vendredi 29 janvier 2021. Le Monde rapporte que le jeune homme, atteint de schizophrénie, a notamment affirmé :

Je n’ai pas le souvenir exact de ce qui s’est passé, je n’étais plus moi-même. Je n'ai plus aucune fixation.

Suite à l’agression en 2018, il suit un traitement qui semble avoir mis fin à ses délires. Le journal a toutefois précisé :

Le parquet général de Lyon a demandé la prolongation de mesures de sûreté pour une durée de vingt ans (...) L'avocat général a demandé que le programme de soins de l'auteur présumé soit poursuivi. Il a aussi réclamé une interdiction d'entrer en contact avec les deux victimes, ainsi qu'une interdiction de port d'arme, pour limiter au minimum le risque de récidive, dans le cadre très particulier de l'irresponsabilité pénale.

C’est le 12 février prochain que la décision concernant ces demandes sera prise.