S’il y a bien un personnage qui fait parler de lui ces dernier temps, c’est Carlos Ghosn. L’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, est accusé d’abus de confiance et de dissimulation de revenus au Japon. Le 30 décembre dernier, il a alors fui le pays dans lequel il était assigné à résidence en attente de son procès.

C’est au Liban que Carlos Ghosn s’est alors établi. Face aux nombreuses interrogations qui ont été soulevées par cette histoire rocambolesque, il est sorti du silence dans une conférence de presse à Beyrouth ce mercredi 8 janvier.

Carlos Ghosn a été clair dès l’ouverture de cette conférence de presse en déclarant :

Je ne suis pas là pour vous parler de la manière dont je suis parti du Japon, je suis là pour vous parler de la raison pour laquelle je suis parti.

Cela n’a cependant pas arrêté Léa Salamé.

Léa Salamé, bien trop complaisante selon les internautes

France Inter a envoyé la reporter Léa Salamé sur place. Cette dernière a eu droit à un entretien filmé avec Carlos Ghosn. Cependant, la journaliste a été lynchée sur la toile suite à cette interview jugée bien trop complaisante.

Une des questions posées et qui a beaucoup de mal à passer auprès des internautes est la suivante :

Pour beaucoup d'enfants vous êtes l'homme qui a voyagé dans la malle... Vous avez vraiment voyagé dans la malle ?

Voici un florilège des réactions des internautes suite à cette intervention de Léa Salamé.

Cet entretien a bien du mal à passer, d’autant plus que les internautes trouvent que Léa Salamé a été bien moins complaisante avec Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, le 7 janvier dernier.

Quoi qu’il en soit, lors de sa conférence de presse, Carlos Ghosn a affirmé être fier d’avoir pris la fuite, souhaitant faire face à une justice « indépendante ». Il a également déclaré qu’il allait se battre pour rétablir sa réputation. Après son arrestation le 19 novembre 2018 à Tokyo, l’avocat ainsi que la famille de Carlos Ghosn avaient dénoncé ses conditions de détention ainsi que la façon dont la justice japonaise traitait son dossier.

Lors de la conférence de presse, Carlos Ghosn a affirmé s’être senti pris en otage au Japon où ils tentaient de le briser notamment en l’empêchant de voir sa femme.