Plusieurs années après #MeToo, certains n’ont toujours pas compris la volonté de changement de ce mouvement. De nombreux témoignages, notamment dans la culture, pointaient alors du doigt le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles et jusqu’aux viols commis dans l’impunité par des individus.

En majorité des hommes mais pas que. Il semblerait pourtant qu’un travail de rafraîchissement de mémoire doive être fait pour certains.

"Désolée, je n’ai pas pu résister à ces belles fesses"

Du 24 au 29 août, a eu lien le festival du film francophone d’Angoulême. S’y sont pressés de nombreux acteurs français comme Mélanie Thierry, Charlotte de Turkheim ou encore Karin Viard. Et c’est elle qui est actuellement dans la tourmente. La comédienne est en effet accusé d’un geste relevant de l’agression sexuelle.

Le média La Charente Libre a rapporté cette histoire. Alors qu’elle était en train de monter les escaliers, Karin Viard aurait mis une fessée à une journaliste se trouvant devant elle. Loin de regretter immédiatement son geste, la comédienne l’a accompagné de cette phrase :

Désolée, je n’ai pas pu résister à ces belles fesses.

Cette phrase a été prononcée sans aucune honte devant de nombreux témoins. Karin Viard serait même ensuite revenue à la charge. Elle serait allée trouver la journaliste pour lui demander s’il était possible de "remettre ça".

Karin Viard a pourtant soutenu le mouvement #MeToo

De la réaction et du nom de la journaliste, on ne sait rien mais on imagine aisément son état de sidération devant ce qu’il lui arrivait. La Charente Libre a rappelé en fin d’article que cette même Karin Viard avait pourtant soutenu le mouvement #MeToo :

En se réjouissant de l’émergence de #metoo, qu’on pouvait désormais dire aux hommes : "Vous m’avez mis une main au c*l dans le métro, vous pouvez être condamné pour ça". Et aux femmes aussi.

Karin Viard aurait donc sans doute mieux fait de se souvenir de ses propres paroles avant d’agir…