Si la France se déconfine progressivement depuis le 11 mai, le secteur de la restauration, lui, est toujours à l’arrêt. Fragilisés, de nombreux professionnels sont en danger. Selon le chef Philippe Etchebest, 40% d’entre eux pourraient mettre la clé sous la porte d’ici la fin de l’année. Une situation inquiétante qui préoccupe également Juan Arbelaez, le mari de l'ex-miss France, Laury Thilleman. Propriétaire de six restaurants en région parisienne, l’ex-candidat de Top Chef n’a pas caché son inquiétude. Interrogé par Télé Loisirs, le jeune homme a expliqué sa situation :

J'ai de petites affaires : Vida, Yaya... Pour ouvrir et assurer un service, que je fasse 4 ou 50 couverts, il me faut au minimum quatre personnes.

A-t-il commencé avant de poursuivre :

Compte tenu des conditions, au meilleur des cas, 50 % des tables seront exploitées, il me faut assurer un minimum de chiffre d'affaire, sinon cela ne sert à rien d'ouvrir, je perds de l'argent. J'ouvre pour payer mon loyer à mon bailleur qui n'a pas voulu s'asseoir sur son loyer ? Pour payer les crédits ? Des impôts ? A la fin du mois, je vais devoir mettre la main à la poche…

Regrette-t-il.

La vente à emporter comme ultime secours

Comme bon nombre de ses confrères, Juan Arbelaez a choisi de proposer sa cuisine à emporter. Si cette nouvelle activité a remporté un franc-succès, elle n’est pourtant pas aussi lucrative que la vente en salle en raison des charges supplémentaires :

C'est à double-tranchant, il faut faire attention tout le take away, ils nous prennent un énorme pourcentage. Il ne faut pas faire n'importe quoi. Même si on fait du chiffre aujourd'hui, c'est quand même une charge en plus et il faut la calculer.

A-t-il précisé.

En attendant la réouverture de ses restaurants, le jeune homme peut compter sur le soutien de Laury Thilleman qui se charge de la livraison dans le 10e arrondissement.