C’est un Jean-Marie Bigard très en colère qui s’est présenté à la radio de France Bleu. Humoriste de renom, il est pourtant loin d’avoir fait rire la journaliste qui l’interviewait alors. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Jean-Marie Bigard est très engagé et n’hésite pas à dire le fin fond de sa pensée.

Ce dernier songeait même à se présenter à la présidentielle tant il en a plus qu’assez des personnes en charge de nous gouverner.

 Jean-Marie Bigard et sa compagne Lola Maroi @Abaca
Jean-Marie Bigard et sa compagne Lola Maroi @Abaca

Une interview sous haute tension

C’est face à Déborah Grunwald pour l’émission Dans le rétro de France Bleu, que Jean-Marie Bigard n’a pu contrôler sa colère. La raison ? La journaliste est revenue sur les prises de positions de Jean-Marie Bigard qui ne supporte pas être pris pour un « complotiste ».

Il affirme que toute vérité, avant d’être acceptée comme telle, est d’abord perçue comme étant « un complot ». Déborah Grunwald a affirmé que les complotistes sont jugés comme tels suite à des faits qui ont été récusés.

Je vais te donner un autre exemple parce que manifestement tu ne comprends pas. C’est normal tu es une femme

a-t-il alors déclaré avec une pointe d’humour.

Suite à cela, Jean-Marie Bigard a petit à petit gagné en colère. Selon lui, le gouvernement ne pense pas au peuple mais à l’argent :

Quand un homme politique vient te dire que le conseil scientifique a décidé que… Tu te dis : « P*tain ce n’est pas rien. Ce n’est pas 3 personnes. C’est une majorité de gens qui décide. » Et quand cette majorité te dit le contraire trois semaines après, qu’est-ce que tu peux penser ? Tu penses tout simplement que ces gens-là sont aux ordres du pognon !

Le gouvernement manipule les citoyens ?

Face à une telle virulence, Déborah Grunwald a alors calmé le jeu, demandant à Jean-Marie Bigard de bien vouloir en dire plus sur cette rage qu’il ne parvient pas à contrôler.

Je suis enragé. On nous prend pour des cons. On nous manipule. On organise une dictature chez nous. Comment je ne serais pas en colère ? On fait crever nos commerces, on détruit l’industrie mondiale. A qui profite le crime ?

Il a terminé en déclarant continuer à envoyer des messages à Emmanuel Macron pour exprimer son mécontentement.