Depuis plusieurs années, le monde politique est secoué par des affaires de violences sexuelles. Cette fois-ci, c'est Jean Lassalle qui est au cœur des accusations. L'ancien député et candidat à l'élection présidentielle de 2017 est visé par des allégations de viol et d'agressions sexuelles.

Jean Lassalle accusé de viols et d'agressions sexuelles

Selon les informations de BFMTV, Jean Lassalle est accusé de viol et d'agressions sexuelles. Cette enquête a été initiée suite au dépôt d'une plainte par une femme, concernant des événements qui auraient eu lieu en 2010. À cette époque, le Béarnais occupait le poste de député des Pyrénées-Atlantiques et était également candidat du MoDem pour les élections régionales en Aquitaine. La plaignante l'aurait contacté initialement pour un problème scolaire concernant sa fille, mais aurait ensuite pris part activement à la campagne.

C'est dans ce cadre-là que Jean Lassalle lui aurait donné rendez-vous. Si la jeune femme pensait qu'il s'agissait d'une réunion avec l'équipe de campagne, en réalité, seul le candidat était présent. Dans l'hôtel, il s'en serait alors pris à elle, en l'embrassant de force. Malgré son refus, l'homme politique a continué. Elle raconte :

À ce moment-là, je me suis sentie désemparée. J'ai dit que j'étais enceinte, ce qui était vrai, mais il ne m'a pas crue... et c'est ainsi que cela s'est passé.

Le politique déjà ciblé lors de #Balancetonporc

Comme vous l'avez donc compris, la plaignante n'aurait eu d’autre choix que de se soumettre à une relation sexuelle, c’est-à-dire un viol. À l'époque, elle en parle à des amis mais ne porte pas plainte, continuant la campagne régionale. Cependant, après avoir souffert pendant douze ans à cause de cet événement, elle a décidé de prendre la parole. A travers ses mots, elle espère que Jean Lassalle ne fera pas d'autres victimes.

Pour information, ce n'est pas la première fois que Jean Lassale fait l'objet d'accusations. En effet, en 2017, lors du mouvement de libération de la parole de femmes avec #Balancetonporc, Julia Castanier s'en était pris à lui. La directrice de la communication du Parti communiste avait dénoncé une main aux fesses. De son côté, le politique a toujours nié les faits.