Le fils de Sirima Wiratunga, la chanteuse qui a partagé le titre Là-bas avec Jean-Jacques Goldman, a accordé une interview à nos confrères de Gala. Pour l'occasion, il en a profité pour s'exprimer sur sa construction après la mort de sa maman. Il a également évoqué ses liens avec le chanteur.

Un titre phare dans le répertoire de Jean-Jacques Goldman

En 1987, sortait Là-bas, la chanson de Jean-Jacques Goldman. 35 ans plus tard, ce duo avec Sirima reste un titre phare dans le répertoire du chanteur. Vendue à plus de 600 000 exemplaires, la chanson est classée numéro 2 au top 50 pendant quatre semaines de suite. Un succès qui repose sur ses paroles touchantes, sur sa douce mélodie, mais aussi et surtout sur le duo éblouissant formé par les deux chanteurs. Il faut dire que ce duo est le fruit d'une rencontre fortuite dans le métro parisien.

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Suite à son duo avec Jean-Jacques Goldman, Sirima connaît un succès retentissant. Malheureusement, son mari, Kahatra Sasorith, lui aussi musicien, nourrit une jalousie maladive vis-à-vis du succès de sa femme. Et le 7 décembre 1989, un drame arrive. L'homme assassine son épouse de plusieurs coups de couteau de cuisine. A la mort de la jeune femme, le chanteur décide de ne plus interpréter seul ce titre. Lors de ses concerts, le public se chargera de la partie de Sirima.

Gala retrouve le fils de Sirima

Avant de mourir, Sirima avait donné naissance à son premier garçon, Kym, âgé d'un an au moment du drame. Nos confrères de Gala ont retrouvé la trace du jeune homme. Aujourd'hui, il est commercial chez Virgin Media, du côté de Manchester, au Royaume-Uni. Il a accepté de faire quelques confidences sur sa vie et son parcours douloureux. Il raconte qu'après le meurtre de sa mère, c'est sa grand-mère maternelle, Edith Navaratne, qui a obtenu sa garde et l’a ramené en Angleterre.

 @DR
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L'histoire de Kym Wiratunga, est celle d'une résilience. D'ailleurs, il avait 5-6 ans quand sa famille maternelle a tenté de trouver les mots pour lui expliquer la tragédie. Et il était heureux d'apprendre que son nom de famille était associé à sa maman et pas à son papa :

Je préfère être associé à ma mère qu'à mon père. C’était dur de tout saisir et de reconnaître que mon père avait tué ma mère. J’ai grandi avec le sentiment qu’on m’avait arraché une part de moi. Je n’osais pas soutenir le regard des autres, encore moins évoquer le sujet.

Kym Wiratunga a essayé de contacter Jean-Jacques Goldman

Le père de Kym Wiratunga restera à jamais un étranger à ses yeux. Pour rappel, Kahatra Sasorith a écopé de 9 ans de prison pour le meurtre de Sirima. Et même s'il venait à le contacter, le jeune homme ne veut en aucun cas avoir de contact avec lui. En revanche, il y a une personne que le jeune homme aimerait rencontrer. Il s'agit de Jean-Jacques Goldman. Dans la suite de l'entretien, il confie qu'il a tenté, à plusieurs reprises, de prendre contact avec le chanteur, qu'il n'a finalement jamais pu avoir.

Kym Wiratunga en a ensuite profité pour lancer à un appel à Jean-Jacques Goldman. Il espère, qu'après cette interview, le chanteur prendra sa plume pour le contacter. A la fin de son entretien, il en a profité pour balayer d'un revers de main une rumeur qui dure depuis plusieurs années maintenant. En effet, à la mort de Sirima, tout le monde assurait que Jean-Jacques Goldman, déjà père de six enfants, avait adopté Kym : "Elle est fausse". Voilà qui est enfin dit.