Hugo Clément est un journaliste que l’on ne présente plus. En plus d’une carrière prolifique, il est également connu sur la Toile pour ses nombreux coups de gueule et ses prises de position pour la cause animale. Il n’hésite jamais à exprimer ses opinions à ce sujet, quitte à déplaire à certains.

C’est d’ailleurs exactement ce qu’il s’est passé ce 6 juillet 2022.

Une critique qui ne passe pas

Hugo Clément a partagé un tweet de la fondation Brigitte Bardot. Dans celui-ci, il a dénoncé une pratique de l’Aïd qui consiste à abattre un mouton sans l’étourdir au préalable. Une pratique autorisée par dérogation par la loi et seulement dans les abattoirs agréés.

La fondation Brigitte Bardot parle d’ « atrocité » et de « cruelle agonie » en dénonçant l’abattage sans étourdissement. Hugo Clément a alors ajouté :

Rappel annuel que l’abattage sans étourdissement, qui consiste à égorger un animal en pleine conscience, est une pratique cruelle, déjà interdite dans plusieurs pays. Aucune croyance ne peut justifier une telle maltraitance.

Autant dire que sa prise de position n’a pas été du goût de tous et le compagnon d’Alexandra Rosenfeld a été victime de menaces de mort. Cependant, cela ne va pas le faire stopper son combat.

Depuis quelques heures, je reçois énormément de menaces de mort et de messages haineux simplement pour avoir rappelé la cruauté de l’abattage rituel sans étourdissement, démontrée scientifiquement. Je continuerai à le faire sans hésiter. C’est une question de cohérence.

Brigitte Bardot également sous le feu des critiques

Avant Hugo Clément, c’est Brigitte Bardot qui a été vivement critiquée sur la Toile pour un tweet qu’elle a fait et dans lequel elle déclare :

C’est ce samedi 9 juillet, le jour du ‘saigneur’, qu’aura lieu l’immonde fête de l’Aïd el Kébir où des dizaines de milliers de moutons seront égorgés à vif un peu partout en France et sacrifiés de manière honteuse et barbare au nom d’Allah avec la complicité du gouvernement. Je me bats contre cette ignoble et sanguinaire coutume islamique depuis 40 ans et pour laquelle j’ai été condamnée à plusieurs reprises.

Autant dire que les mots choisis par Brigitte Bardot ont fait polémique, particulièrement auprès de la communauté musulmane.