Ses propos tournent partout sur les réseaux sociaux depuis le 7 avril. Fabien Lecoeuvre, reçu par la radio indépendante Arts-Mada ce jour-là y a en effet déploré l’absence de "beaux mecs ou des filles sublimes" dans le domaine de la musique. Il a ensuite pris en exemple la chanteuse Hoshi qu’il a jugée "effrayante" :

Quand je dis ça, j'ai rien contre cette fille qui est géniale et qui a du talent. (...) Elle est géniale mais qu'elle donne ses chansons à des filles sublimes (...) Il y a plein d'interprètes magnifiques, je suis sûr qu'il y en a…

 Hoshi © CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
Hoshi © CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

"Évidemment, je reconnais que j'ai été maladroit"

Le chroniqueur, sans doute conscient de sa bourde, s’est excusé peu après sur les réseaux sociaux auprès d’Hoshi mais rien à faire, la polémique ne cesse d’enfler. Reçu sur RTL le 8 avril, Fabien Lecoeuvre a donc tenté de s’expliquer à nouveau :

Il faut recontextualiser les choses. C'était un débat sur le hier et le aujourd'hui dans la chanson. J'expliquais qu'aujourd'hui il y a très très peu d'artistes, stars qui sont aussi des interprètes… Évidemment, je reconnais que j'ai été maladroit. Je n'ai pas utilisé le bon qualificatif et c'est un dérapage. J'étais dans une explication et je me suis pris les pieds dans le tapis dans une explication. Des fois dans des explications, ça peut arriver, on peut déraper. Mais on ne peut pas mettre en cause le sérieux de mon travail, les livres que j'ai écrits.

Une explication de Fabien Lecoeuvre qui ne passe pas

Fabien Lecoeuvre a ensuite dérivé de son propos pour pointer du doigt les réseaux sociaux et leurs conséquences :

Non mais c'est surtout qu'il y a une espèce de haine autour de ça. Parce que tout ça est instrumentalisé, vous imaginez. Les grands spécialistes aujourd'hui sur les réseaux qui instrumentalisent et qui me donnent tous les défauts de la Terre.

Cette explication a fort peu convaincu que ce soit l’animateur, Pascal Praud, les auditeurs ou la principale intéressée, Hoshi qui a répondu à cette intervention par un émoji clown sur Twitter.