Elle ne pensait sans doute pas créer une polémique ainsi. La Youtubeuse EnjoyPhoenix a été invitée il y a peu par le gouvernement à une rencontre. D’autre Youtubers, tels que Léna Situations avaient également été conviés. Mais EnjoyPhoenix est la seule à avoir accepté. Elle s’est donc entretenue avec Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, le mercredi 28 octobre.

Une rencontre organisée dans un but précis, celui de sensibiliser les jeunes au coronavirus. Et quoi de mieux que la communauté d’une influenceuse pour cibler cette partie de la population ? Consciente du poids qu’elle peut avoir sur l’opinion des gens qui la suivent, EnjoyPhoenix a décidé d’embrasser l’initiative du gouvernement.

Une rencontre avec les soignants

Après cette rencontre officielle, la jeune femme s’est rendue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Filmant toute sa journée au travers de stories Instagram, l’influenceuse a invité sa communauté à lui poser toutes les questions qui lui venaient en tête sur le sujet du coronavirus afin qu’elle puisse y répondre avec l’aide de ceux qui sont en première ligne face à la maladie.

Elle a rencontré des soignants et pu les interroger sur leur quotidien et la difficulté à affronter cette nouvelle maladie.

Une prise de position  d'EnjoyPhoenix critiquée

Mais certains n’ont pas du tout compris l’intérêt de cette journée et ont critiqué ouvertement la prise de position d’EnjoyPhoenix ou l’influenceuse elle-même par rapport à son respect en temps normal des normes sanitaires :

Enjoyphoenix à l'Élysée puis dans un hôpital rencontrer les soignants c'est la blague de l'année
Pire personne à choisir vu son comportement niveau gestes barrières hein

Non mais sincèrement ça choque personne que même les proches des patients covid en fin de vie ne peuvent pas leur rendre visite, mais par contre
EnjoyPhoenix, ça pose aucun soucis qu’elle se pavane ds les couloirs de la Salpêtrière en service réanimation pr une vidéo youtube???

Des critiques qui ont fleuri, notamment sur Twitter, tandis que d’autres saluaient au contraire l’engagement de la jeune femme dans cette lutte, affirmant qu’elle participait de son mieux à sensibiliser des gens peu touchés habituellement par la gravité de la maladie, n’étant pas les plus à risque parmi la population.