Diam’s est une artiste inoubliable. Celle qui a fait ses adieux au monde du rap et de la célébrité il y a de ça treize ans, n’a jamais quitté le cœur des Français. Celle qui a su trouver la paix qu’elle cherchait tant dans la religion, a énormément fait parler d’elle lorsqu’elle a décidé de se retirer de la vie médiatique.

Treize ans après, Diam’s revient le temps d’un documentaire intitulé Salam qui raconte son histoire. Celle qui se dit être une « miraculée » avait peur que les projets autour de sa vie voient le jour sans elle.

Mon histoire n’est pas celle que l’on voit sur Internet.

a-t-elle déclaré en exclusivité à Brut.

Diam’s se confie sur ses enfants

Le journaliste Augustin Trapenard a eu l’occasion de poser toutes les questions qu’il souhaitait à Diam’s. Il a notamment pu lui parler de ses enfants et lui demander le genre de maman qu’elle est.

Une mère poule, gaga. Ma vie tourne autour d’eux.

A affirmé Diam’s.

En ce qui concerne Maryam, sa fille de 10 ans, elle déclare :

Ce qui m’importe, ce n’est pas qu’elle aime ce que j’ai fait, mais qu’elle comprenne ce que j’ai été.

Elle veut simplement lui apprendre que la vie « a un sens ».

Ils ont une grande valeur, c’est ce que je dis toujours à ma fille. Je dis, tu es un trésor, ne laisse pas les autres te salir. Ne laisse pas le monde te salir et sois toujours belle. Sois toujours comme une lumière, même si les autres cherchent à t’éteindre.

Des enfants au courant de sa notoriété

Bien évidemment, Diam’s est encore reconnue dans la rue. Elle se fait d’ailleurs parfois même aborder lorsqu’elle est avec sa fille.

Quand je rencontre des gens dehors, j’en parle avec ma fille des fois. Parce qu’elle me dit : « oui les gens ils viennent nous voir », puis elle me dit : « ils nous coupent la parole » des trucs comme ça et puis je lui dis : « Ils nous aiment. » et elle me dit : « Oui, ils nous aiment ». Je lui dis : « Tu sais l’amour, il y a tellement de gens qui rêvent d’être aimés, d’être accompagnés dans leur vie, de pas être rejetés, d’être compris… On ne peut pas être mécontent de recevoir de l’amour. »

Elle a ajouté :

Je ne vis plus à travers le regard des gens. Quand je me lève le matin, ce n’est pas mon souci. Moi ce qui compte, c’est que je sois bien avec moi, avec ma famille, avec les miens. Ce qui compte c’est de préserver en fait cette paix.

Cette paix, elle est parvenue à la trouver après des années à être perdue sans que la célébrité parvienne à combler la vide qu’elle avait en elle.

Quand on est vide est qu’on ne va pas bien, il ne se passe rien. On est son propre bourreau. A qui on va se plaindre de soi-même ? C’est vraiment une espèce de spirale qui est hyper complexe. Qu’est-ce qui me manquait ? Il me manquait la paix.

Qu’en pensez-vous ?