Emmanuel Macron l’a décidé. Face à l’épidémie de Coronavirus qui fait rage, les Français doivent rester chez eux afin d’éviter une propagation encore plus forte du Covid-19. Si certaines personnes ont la possibilité de faire du télétravail, pour d’autres, cela est impossible. C’est notamment le cas de la comédienne Véronique Genest qui a dû annuler les dernières représentations de Gina et Cléopâtre à cause du Coronavirus.

C’est à nos confrères de Purepeople qu’elle a bien voulu partager ses inquiétudes concernant les restrictions imposées face au terrible virus.

Véronique Genest : « C’est zéro centime qui rentre »

Celle qui fait désormais des lives sur Facebook de 17h à 18h de lectures pour les personnes souhaitant se changer les idées depuis son logement parisien, a décidé de rester dans la capitale durant le confinement.

Je ne me suis pas précipitée dans ma maison en Corse. Je ne trouvais pas ça judicieux. Ce n'est pas la peine d'aller encombrer leurs hôpitaux s'il nous arrive quelque chose, je trouvais ça un peu cloche. Et puis, même au point de vue ravitaillement, ce n'est pas la peine d'aller leur piquer à bouffer.

L’actrice est toutefois inquiète en ce qui concerne ses rentrées d’argent qui ont été mises sur pause.

Je ne suis pas la plus à plaindre, mais ma profession est très touchée. On n'a aucune assurance. C'est zéro centime qui rentre. On ne vit pas d'amour et d'eau fraîche. Si ça dure trop longtemps, ça va devenir compliqué. Pour m'en sortir, moi, je mange toute la réserve de nourriture que j'avais précieusement mise de côté.

Malgré tout, elle comprend parfaitement le choix qui a été pris par le Président :

Il faut respecter ça. On a la liberté, le devoir de protéger les autres. Ce qui manque, surtout, ce sont des informations plus franches, des masques pour les soignants, un gouvernement qui donne confiance aux gens.

Elle a déjà plein de projets en tête pour l’après confinement :

Partir en Corse, ou juste commencer à répéter. Rattraper le temps perdu. Reprendre le boulot, surtout...

Qu’en pensez-vous ?