Chantal Goya et son mari, Jean-Jacques Debout, doivent-ils à nouveau faire face à des problèmes d'argent ? Pour rappel, le couple avait été condamné en 2007 à 18 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende pour fraude fiscale. Selon les informations du quotidien Sud Ouest, ils seraient désormais mêlés à une affaire de tentative d'escroquerie.

Les faits remontraient au mois d'avril 2018. A l'époque, Chantal Goya et son mari obtiennent un prêt d'une valeur de 2,2 millions d'euros auprès du Crédit Municipal de Bordeaux (CMB). Seul problème : le couple n'aurait jamais dû voir ce prêt lui être accordé car il se murmure qu'il était alors inscrit au fichier central des chèques.

"Oui, ce prêt existe"

Alors que l'affaire fait jaser, Chantal Goya a tenu à donner sa version des faits via son avocat, Maître Bellilchi-Bartoli. Ce dernier s'est exprimé dans les colonnes du Parisien afin de mettre fin « fausses informations ». Ainsi, il a confirmé l'existence de ce prêt, avant de préciser :

Oui, ce prêt existe. Mais Chantal Goya et son mari ne sont pas au cœur d'une enquête judiciaire. Il n'y a aucune enquête ouverte par le parquet les concernant. S'il y a enquête, elle concerne le Crédit Municipal de Bordeaux.

Ainsi, il explique que ses clients ont eu recours à un prêt « des plus classiques » :

C'est justement parce qu'ils avaient des dettes qu'ils ont demandé un crédit. C'est un crédit de restructuration, comme beaucoup de banques en accordent. Ce n'est un secret pour personne, l'essentiel de leur dette était fiscal. Cela dure depuis des années. Ce prêt a essentiellement servi à envoyer un gros chèque à Bercy. Enfin, selon les éléments en ma possession, le couple n'était pas fiché à la banque de France au moment où le prêt a été accordé

Et de conclure :

Mes clients sont très affectés car ils lisent des mensonges. Ils sont les victimes collatérales d'une enquête qui ne les concerne pas. Je pense intenter une action en diffamation.