Entachée par de nombreux scandales, la vie de Bernard Tapie n'a pas été un long fleuve tranquille. Si l'ancien homme d'affaires n'a jamais caché sa maladie, il avoue aujourd'hui que son état de santé se détériore chaque jour davantage. Loin de s'enfoncer dans la déprime, il explique à nos confrères Sept à Huit d'où il tire sa force.

"Je n'ai vraiment pas peur de la mort"

Dès le début de l'interview, Bernard Tapie se confie aux téléspectateurs. En cette fin d'année 2019, ses derniers examens médicaux ne sont pas à la hauteur de ses espérances. 

C’est logique, ça se poursuit. On a des bonnes nouvelles, des moins bonnes nouvelles. Bon là ce sont des moins bonnes nouvelles.

tout en tentant de se rassurer

Pour moi, je ne suis pas dans une phase terminale.

Éprouvé dans le passé par des scandales judiciaires ou encore récemment des folles rumeurs sur son décès, Bernard Tapie est habitué à encaisser les coups et n'hésite pas à en distribuer. Sa force de caractère atteste qu'il n'est absolument pas défaitiste. Victime d'une accumulation de pathologies, il va même jusqu'à ironiser sur son sort.

Bon, j’ai eu la peau, l’œsophage, l’estomac, les cordes vocales… maintenant ce sont les poumons

Souvent en contact avec d'autres patients et voulant profiter de sa notoriété, Bernard Tapie souhaite faire passer un message plein d'espoir

 La science va tellement vite, que la perspective de guérison d’un cancer aujourd’hui peut changer en quinze jours

Enfin, dans un sourire, Bernard Tapie avoue que la religion est devenue un rempart psychologique important pour affronter le pire.

Je suis très croyant. Et, bon, je me dis pas que ça aide, mais les perspectives de partir ne sont pas les mêmes.

Et de conclure à l'adresse de ses anciens détracteurs

Je n’ai pas trop fait de misères dans la vie, j’espère en être récompensé.