Faisant pleuvoir les révélations dans sa dernière interview accordée à Society, Thierry Ardisson livre des anecdotes croustillantes qui ne sont pas toujours favorables aux intéressés. C'est sans doute le cas de Benoît Poelvoorde, qui ne nie pas que l'alcool coulait à flots sur le plateau de Tout le monde en parle entre 1999 et 2006.

La pratique des doubles doses en plateau

Seulement, si l'acteur belge admet avoir parfois abusé, comme d'autres, des boissons servies au cours de l'émission pour désinhiber les invités, il en tient l'animateur pour principal responsable. Interrogé par Society pour accompagner le dossier sur Thierry Ardisson de témoignages, le comédien récemment à l'affiche de Au Poste ! de Quentin Dupieux s'est laissé aller à quelques commentaires :

Ardisson n’est pas une ordure. En revanche, il est cynique, et c’est peut-être pire. Regardez bien dans ses émissions, il y a une petite assistante brune, mignonne, avec un casque relié à la régie qui passe au milieu des invités en plateau de temps à autre. Moi, je l’appelle le démon, cette fille. Si tu es déjà un peu bourré, le démon te ressert la même chose, et en double parfois. Elle n’a aucune compassion humaine.

Explique t-il en parlant de l'assistante. Et d'ajouter sur sa venue dans l'émission en tant qu'invité, tandis qu'il était « déjà plein » :

Je demande un verre, et voilà que l’ange de Satan qui rapplique. Je ne suivais rien, j’étais cuit.

"Monsieur Poelvoorde n’a jamais eu besoin des autres pour se resservir"

Des remarques que Thierry Ardisson n'a pas eu l'air d'apprécier. Ne mâchant pas ses mots, le présentateur a réagi aux dires de l'interprète, ne cherchant pas à nier sa part de responsabilité dans le débit de boissons servies :

C’est fort possible qu’on lui ait mis double dose mais, sincèrement, Monsieur Poelvoorde n’a jamais eu besoin des autres pour se resservir. Ça serait bien qu’il arrête de picoler, d’ailleurs, puisqu’il a la mémoire courte : il a fait l’une de ses premières télés dans Paris Dernière, pour la sortie de son film « C’est arrivé près de chez vous ». Il manque un peu de reconnaissance…

Une pique bien acérée de la part de l'homme en noir, visiblement vexé, qui ne risque pas de laisser Benoît Poelvoorde indifférent.