Antoine de Caunes n’est plus à présenter. C’est d’abord sur Antenne 2 qu'il fait ses débuts à la télévision. Il rejoint ensuite Canal+, où il deviendra l’un des symboles de “l’esprit Canal”, notamment grâce à son duo mythique avec José Garcia. Il succède ensuite à Michel Denisot et prend les commandes du Grand Journal jusqu'à l'arrêt de l'émission.

 Antoine de Caunes @ Getty Images
Antoine de Caunes @ Getty Images

Une carrière remarquable qui ne l’a toutefois pas empêché de s’essayer à des expériences diverses et variées. Comme il le raconte dans son livre Perso, publié aux éditions Sonatine le 14 octobre dernier, Antoine de Caunes a parfois animé certains de ses programmes sous l’emprise d’alcool et de drogues. Le magazine Télé-Loisirs a cité un extrait de son ouvrage :

J’ai présenté toutes sortes d’émissions - à l’exception de jeux télévisés, du concours de l’Eurovision ou du tirage du Loto - et ce, je peux l’avouer aujourd’hui (en imaginant naïvement que personne ne l’aurait remarqué), dans tous les états possibles, que ce soit sous diverses formes d’ébriété ou sous l’emprise de psychotropes de toutes natures.

Antoine de Caunes a tout de même tenu à préciser qu’il ne prenait pas n’importe quel produit au hasard, histoire de ne pas perdre le contrôle :

Par conscience professionnelle, bien entendu, l’idée étant chaque fois de vérifier si telle ou telle substance pouvait m’aider à supporter l’exercice souvent ingrat du face caméra.

Un épicurien dans l’âme

Le grand ami du regretté Philippe Gildas a accordé, ce lundi 14 février 2022, une interview à Nathalie Levy, dans l’émission En Aparté. L’occasion pour celui qui animera pour la dixième fois la cérémonie des César de revenir sur ses expériences passées. Nathalie Levy n’a bien évidemment pas manqué de l’interroger sur ce passage de son livre, loin d’être anodin. Ce à quoi il a répondu, non sans humour :

Vous voulez savoir ce que j’ai pris aujourd’hui, c’est ça ?

La journaliste a alors voulu savoir s’il s’agissait d’une “manière de faire de la télé qui était révolue” :

Rien n’est révolu. Ce qui est révolu, c’est ce qu’on décide d’être révolu. On peut encore se livrer à toutes les d’expériences.

A répondu le père d’Emma de Caunes. Et d’ajouter que le métier d’animateur permettait, selon lui, de pouvoir sans cesse se renouveler :

Certes, il y a eu des époques où c’était plus l’air du temps. Mais ce qui est marrant dans ce métier, c’est d’essayer des choses et d’éviter de tourner en rond et de refaire le même exercice. (…) À chaque fois, c’est d‘essayer de réinventer un petit peu le jeu, de trouver de nouvelles manières de s’amuser, de s’exciter, de se faire peur.

Antoine de Caunes déconseille à quiconque d’imiter son comportement

S’il ne regrette visiblement rien et garde d’excellents souvenirs de ses années passées à l’antenne, l’animateur de 68 ans a cependant fermement déconseillé l’usage de stupéfiants, en toute connaissance de cause :

Je le déconseille formellement, fort de mon expérience. Je pense que le meilleur état pour faire ce métier, c’est d’être absolument clean.

Et pour rappel, l’alcool est toujours à consommer avec modération.